Pour 8 acteurs français de la digital workplace, leurs offres peuvent remplacer “l’ensemble des services fournis par Microsoft : messagerie, traitement de texte, chat, visioconférence, stockage de document, etc. »
A l’heure où la France veut protéger les données des lois extraterritoriales, notamment du Cloud Act, via des Clouds de confiance (visionnez les interviews vidéos de Guillaume Poupard, directeur général de l’ANSSI, et d’Alain Bouillé, délégué général du Cesin), les acteurs locaux en profitent pour s’exprimer et mettre en avant leur offres. C’est au tour d’un collectif de spécialistes de la digital workplace.
Par quoi remplacer les grandes suite américaines, en particulier Microsoft 365, qui a été déclarée « non conforme à la doctrine Cloud au centre » à la mi-septembre par le directeur interministériel du Numérique ? A l’époque de cette annonce déjà, Alain Garnier, président de l’éditeur français Jamespot, indiquait : « Au vu du nombre et de la qualité des plateformes françaises et souveraines (Jamespot, Talkspirit, Twake, Whaller, etc.), l’Etat n’a que l’embarras du choix pour choisir les partenaires avec lesquels co-constuire sa Digital Workplace. L’ecosystème y est prêt ! ».
“Il faut désormais passer aux actes »
Avec 7 autres acteurs clés, 100 % français, de la filière, Atolia, Jalios, Netframe, Talkspirit, Twake, Whaller et WIMI, Alain Garnier revient à la charge, se faisant porte-parole du collectif. Dans un communiqué de presse, il déclare : « Cela fait bientôt un an que l’on entend des discours sur l’importance de créer un Cloud souverain. Il faut désormais passer aux actes. »
Le collectif indique que ses solutions peuvent remplacer “l’ensemble des services fournis par Microsoft : messagerie, traitement de texte, chat, visioconférence, stockage de document, etc. », qu’elles sont toutes hébergées “par des acteurs eux aussi Européens et se passent des Clouds américains ou chinois ». “Ces entreprises ont par ailleurs choisi, pour les plus anciennes, de privilégier un modèle de développement favorisant leur indépendance capitalistique et sont donc des partenaires de confiance pour l’État dans le développement de sa propre souveraineté », précise-t-il.
Le collectif fait justement remarquer que l’État a participé au développement technologique de la plupart de ces 8 solutions et qu’il existe là “un momentum unique où l’État acheteur pourrait emboîter le pas de l’État investisseur“.
L’ensemble des acteurs représente au total “plus de 3 millions d’utilisateurs“. Jalios en compte à lui seul 1,8 millions et Jamespot 400 000.