Si l’opinion reconnaît que les Jeux Olympiques se sont bien passés, cela ne signifie pas que rien ne s’est produit. Les sites emblématiques, en particulier les musées, ont été victimes de cyberattaques.
L’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) le reconnaît : plus d’une centaine « d’incidents » de cybersécurité se sont produits pendant les JO. Mais aucun n’a eu de conséquences sur le déroulement des jeux. La plupart des attaques étaient de type DDoS (Déni de service distribué), une technique relativement simple à contrer : pas de danger pour les données, mais un site Web qui tombe à plat. L’Anssi n’était pas la seule à assurer la défense contre la cybercriminalité. Le COMCYBER était pleinement mobilisé pour assurer la défense des systèmes d’information des Armées, permettant aux différentes unités de mener à bien leur mission de protection de la Nation. « Nous mobilisons nos cybercombattants depuis plusieurs mois. Pour anticiper la menace, renforcer la sécurité de nos systèmes, être prêts à répondre à tout incident, mais aussi à venir en soutien des autres organismes de l’État en cas de besoin. », a déclaré le Général Bonnemaison, Commandant de la cyberdéfense.
Même si plusieurs lieux symboliques ont été touchés, comme le Grand Palais, ces attaques n’ont causé aucun problème grave.
