Mardi 12 mai, SCC a fait l’objet d’un courrier anonyme envoyé à la rédaction de CBP l’accusant, entre autres, de fraude fiscale. Ce spécialiste de l’intégration et des services informatiques auprès des grands comptes français privés mais aussi auprès du secteur public dément l’intégralité des accusations portées.
Accusé par ce courrier anonyme d’avoir fraudé le fisc français de 23 millions d’euros, SCC, dont le siège social se situe au Royaume-Uni, et sa direction générale démentent catégoriquement. SCC considère être « parfaitement en règle avec les réglementations françaises et européennes en vigueur. » Elle indique que lors d’une vérification, l’administration fiscale a remis en cause le traitement au regard de la TVA d’une série d’opérations intervenues sur quelques mois en 2005 et au début de l’année 2006. Il en est résulté une demande d’imposition complémentaire de l’administration fiscale française pour un montant de 23 millions d’euros (dont 10 millions de pénalités). Ce qui expliquerait ces 23 millions évoqués dans le courrier anonyme… Il est à noter d’ailleurs que SCC conteste l’imposition réclamée et a déposé une requête auprès du tribunal administratif de Montreuil en date du 8 février 2012. Cette procédure est actuellement en cours d’instruction. SCC ajoute qu’il n’existe à son encontre aucune procédure autre que celle-ci.
Accusé également d’être en situation de monopole sur le marché informatique de la centrale d’achats publics UGAP, la direction de SCC dément également. « SCC concoure régulièrement aux appels d’offres lancés par l’UGAP et son taux d’attribution n’est en aucun cas supérieur au taux de succès rencontré sur d’autres secteurs. »
Premier groupe informatique privé en Europe, la société revendique “un fort ancrage local “, avec plus de 5 000 clients et un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’€ en France.