Adam Neumann, le fantasque fondateur de WeWork, géant des bureaux partagés, ne pèse plus “que” 600 millions de dollars, au lieu de 4,1 milliards il y a quelques mois, d’après le magazine Forbes. Et des licenciements seraient prévus.
Il apparaissait en mars sur la liste des personnes les plus riches au monde, mais Forbes a abaissé l’estimation de sa fortune à “600 millions de dollars au plus” dans un article publié jeudi. En sept mois et un échec à entrer en Bourse à la période prévue, il a donc
perdu plus de 3,5 milliards de dollars.
Agé de 40 ans, reconnaissable à ses cheveux mi-longs et son style vestimentaire décontracté, Adam Neumann est un entrepreneur récidiviste, très critiqué pour son style de management, ses méthodes comptables controversées et d’apparents conflits d’intérêt.
Sous la pression de plusieurs membres de son conseil d’administration, il a démissionné fin septembre de ses fonctions de directeur général de l’entreprise fondée en 2010, dont il a conservé 18 %, selon Forbes.
500 sites dans le monde
WeWork gère aujourd’hui plus de 500 sites répartis dans une trentaine de pays et emploie 12 500 salariés. Mais les interrogations se sont multipliées sur sa capacité à gagner de
l’argent et à faire face à un ralentissement économique mondial, l’immobilier étant souvent l’un des premiers secteurs touchés. La valeur supposée de l’entreprise était passée de 47 milliards de dollars lors d’un dernier tour de table en début d’année, à moins de 20 milliards à l’approche de l’arrivée à Wall Street.
D’après Les Echos, la société envisagerait de se séparer de 500 collaborateurs environ, reprenant une information de The Information. La plupart viendraient des services du software, du product management et de la data analyse.
Auteur : La rédaction avec AFP