A la mi-mai, Wannacry frappait le monde. 70 pays et des milliers de systèmes informatiques étaient touchés par ce ransomware qui attaque par hameçonnage ou autre piratage psychologique via un e-mail. Il refait surface chez un grand avionneur.
Non, Wannacry n’est pas mort : Boeing a ainsi mercredi 2 mars avoir été frappé par une cyberattaque que certains responsable de l’avionneur identifie comme Wannacry. Boing a minimisé l’impact de l’attaque : les lignes de production ne sont pas affectées explique-t-il. Dans un communiqué, il précise : “Notre centre de sécurité opérationnel a détecté une intrusion limitée de logiciels malveillants affectant un petit nombre de systèmes. Des remédiations ont été appliquées et ce n’est pas un problème de production ou de livraison.”
“ll semble y avoir une impression persistante, au sein des entreprises, que la souche du ransomware WannaCry n’est plus active. Mais ce n’est pas le cas. Elle continue de se propager à un rythme lent par rapport à sa vitesse initiale. Il reste encore à confirmer si l’attaque contre Boeing est liée à WannaCry de quelle que manière que ce soit. Cela devrait rappeler à tout le monde que la menace, qui a entrainé d’importantes perturbations il y a maintenant 10 mois, existe toujours“, explique Jakub Kroustek, Threat Lab Team Lead, chez Avast.
Ce mois-ci, l’éditeur spécialiste en cybersécurité, affirme avoir bloqué 1,7 million d’attaques WannaCry auprès de ses utilisateurs en Indonésie, 1,2 million en Inde et 1,1 million au Brésil, les trois régions les plus touchées. Aux Etats-Unis par exemple, il a observé près de 70 000 attaques.