En août, VMware a annoncé de nouveaux licenciements sans en préciser le nombre. C’est la deuxième fois que cette filiale de Dell spécialisée dans la virtualisation des terminaux IT licencie en 2020.
VMware, un éditeur spécialisé dans la virtualisation des terminaux IT filiale de Dell à 81%, a déclaré mi-août qu’il licenciait à son tour un nombre non divulgué parmi ses 31 000 employés. C’est la deuxième fois que VMware procède à des licenciements en 2020. Le leader de la virtualisation avait déjà licencié en janvier des employés.
Annoncé lui fin juillet, le plan social de Dell Technologies concernerait jusqu’à 6% de ses 165.000 collaborateurs cet été. Cette réduction d’effectif est davantage liée à la réduction des 36 milliards de dollars de dettes du groupe Dell qu’au Covid-19. Un nombre croissant de ses concurrents et confrères (HPE, Oracle, etc.) licencient également cet été dans le secteur du numérique BtoB.
Gel des salaires et des embauches
Dans les deux entreprises, les programmes de licenciements s’accompagnent d’un gel des salaires, d’un arrêt de leurs contributions aux plans de retraite 401 (k) et des embauches dans tout le groupe. Les observateurs constatent également le départ de cadres supérieurs, tant chez VMware que chez Dell Technologies.
Dont ceux, très remarqués cet été, de leurs VP du channel respectives. Début juillet, les dizaines de milliers de revendeurs de Dell et de VMware ont appris les départs de Joyce Mullen et de Jenni Flinders, leurs directrices du channel mondial.
Ces départs et ces mesures d’économie surviennent alors que Dell Technologies a confirmé en juillet qu’il explorait une “spin-off” de sa participation de 81 % dans VMware. Le groupe la vendrait en priorité aux actionnaires actuels de Dell.