La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a évoqué un projet de cyber-caserne, à l’occasion, ce jeudi 18 mars, d’un point d’étape sur le Cybercampus, le futur campus français de cybersécurité.
Outre l’apport de la région de 2 millions d’euros dédiés à l’intégration des PME et startups dans le Cybercampus qui s’installe à la Défense près de Paris, une réflexion sur la réorganisaion et l’implantation de nouveaux datacenters en ïle-de-France, Valérie Pécresse a détaillé un projet de cybercaserne régionale.
“Je suis persuadée que la prochaine crise que nous aurons à gérer sera une attaque contre nos infrastructures numériques”, a-t-elle indiqué, rappelant l’augmentation sans précédent des virus informatiques. “S’il a fallu plusieurs mois au Coronavirus pour infecter des dizaines de pays et des millions de personnes, nos infrastructures numériques pourraient sans doute s’effondrer en moins de temps“, avertit-elle. et d’ajouter qu’il est urgent pour les collectivités locales “de mieux s’organiser face à ces menaces“.
Depuis plusieurs mois, la région travaille avec l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines à un projet de cyber-caserne régionale, détaille Valérie Pécresse. “Nous sommes très heureux que l’Etat avec l’ANSSI nous rejoignent sur cette idée, car c’est un prolet financièrement assez lourd à un moment où les finances des collectivtés locales sont sous stress.”
Au service des colllectivités locales
Profitant de la présence du directeur général de l’ANSSI, Guillaume Poupard, la présidente de région a plaidé la cause de la région Ile-de-France au moment où l’ANSSI lance un appel à projets pour soutenir et faire émerger dans chaque région des cyber-casernes au service des colllectivités locales. “Nous représentons 20 % de la population, mais surtout 30 % du PIB national et 40 % de la recherche française. Nous ne pouvons donc pas être juste une région comme les autres. Le soutien de l’Etat devrait donc être proportionnel à la population de la première région d’Europe.”
Valérie Pécresse a précisé que cette cyber-caserne “devra s’articuler avec les recherches de votre campus à la Défense et avec le campus des métiers et de la sécurité que nous sommes en train de créer à deux pas de Bezon et du siège d’Atos à Argenteuil avec l’université de Cergy-Pontoise“