La cyberattaque dont le groupe pharmaceutique et cosmétiques avait été vctimes avait paralysé l’activité de plusieurs sites, qui repartent. « Après le redémarrage des activités de distribution effectif depuis le 15 avril, les principales usines du groupe situées à Gien (médicaments), Soual (dermo-cosmétiques) et Avène (dermo-cosmétiques) ont redémarré progressivement leurs productions industrielles depuis le lundi 26 avril », confirme le groupe. Les principales usines de fabrication ont donc redémarré leur production industrielle, celle de Gaillac (dermo-cosmétique et actifs pharmaceutiques) n’ayant pas été affectée.
Selon Pierre Fabre, les stocks de traitements thérapeuthiques et de produits dermo-cosmétiques détenus par les grossistes, les distributeurs et les pharmaciens « ont été globalement suffisants pour absorber la demande des consommateurs ».
Avec 10 000 salariés dans le monde, dont près de 4000 en Occitanie et 2600 dans le Tarn, le groupe Pierre Fabre a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros, dont 65% à l’international. Selon une information du site Bleepingcomputer, le groupe REvil (également appelé Sodinokibi ou Sodin) aurait revendiqué l’attaque, ce que Pierre Fabre n’a pas confirmé.