Dan Fredinburg, sur l’Everest. En haut de l’image. Source : The Guardian.
Parmi les victimes de tremblement de terre au Népal, on déplore le décès, dans une avalanche sur l’Everest au sein d’un groupe, de Dan Fredinburg. Responsable de GoogleX, ce passionné de montagne avait le projet d’ escalader les 6 plus hauts sommets de la planète, mais des informations laissent à penser qu’il était aussi sur place pour des projets de Google.
Ingénieur logiciel de formation, il avait le titre de directeur de la « Privacy » chez Google X, le laboratoire secret de Google, qui nous donné les Google Glass et les voitures sans pilotes. Il avait co-fondé le Google Adventure Group, dont deux des membres étaient avec lui au camp de base sur l’Everest. Son profil LinkedIn affiche le titre : « Dan Fredinburg, Adventurer/Engineer », mais la page complète n’est plus accessible.
Street view sur le Toit du monde
Par coïncidence, une dizaine de jours avant la catastrophe, Carole Cadwalladr , journaliste et romancière britannique, publiait dans le Gardian, un article dénonçant le business du trekking sur l’Everest, et le triste sort des sherpas. Elle avait rencontré et filmé sur place Dan Fredinburg.
En effet, si Dan est un habitué du toit du monde depuis 2007, il n’était pas sur place uniquement à titre privé, mais pour une mission pour Google. Selon la journaliste, Google avait « plusieurs projets » sur l’Everest. Mais en particulier celui de la Googlisation de l’Everest. Il s’agissait de « créer une Street View de l’escalade depuis le camp de base. C’est un secret de polichinelle qu’une autre caméra Street View était apportée au sommet. Cliquez sur une carte Google dans quelques mois et vous aurez une vue à 360 degrés de ce que ressemble la Terre depuis le toit du monde. », annonçait-elle. La catastrophe en aura tristement décidé autrement, et nous devrons attendre pour visualiser ce panorama.
“Tu as vécu l’équivalent de 100 vies”
Le site du HuffingtonPost publie la lettre émouvante d’un de ses amis et collègues qui lui avait remis cette lettre avant la catastrophe :
« Merci d’élever la race humaine à un niveau supérieur, plus audacieux, et de vivre vraiment plutôt que de survivre). Je t’aime, frère. Reviens s’il te plaît sain et sauf avec des histoires). Et même si tu ne le fais pas… Nous allons tous être horrifiés, attristés et avoir le cœur brisé de ne pas pouvoir créer cette nouvelle histoire avec toi, mais nous savons aussi que tu as déjà vécu l’équivalent d’au moins 100 vies. Tu es un putain de champion. »