France Digital, association crée en 2012 pour soutenir les startups et présidée notamment par Olivier Mathiot, le président de PriceMinister, fait entendre sa voix dans l’affaire « UberPop contre taxis ». Selon France Digital, la question n’est pas de savoir si UberPop est légal ou non, mais de « déterminer sous quelles conditions le service UberPop pourra devenir légal ». « La libéralisation de secteurs hyperégulés pour permettre leur disruption numérique et l’émergence de nouveaux modèles économiques et sociaux est inéluctable et bénéfique pour tous. », indique-t-elle. France Digitale rappelle à ce titre notamment l’utilité d’un service comme UberPop dans les territoires les plus isolés où l’offre de taxis est particulièrement faible.
« De nouveaux modèles économiques émergent, ils doivent respecter le cadre réglementaire et le cadre réglementaire doit leur permettre d’exister. Ne nous arc-boutons pas sur la peur et saisissons les formidables opportunités que le numérique constitue pour la France », plaident les coprésidents de l’association, Marie Ekeland (fondatrice du fonds de capital-risque Daphn) et Olivier Mathiot. L’association rappelle qu’il est logique que des conditions de formation, d’assurance et surtout de paiement de charges sociales et des impôts soient imposées à cette nouvelle forme de travail, dès lors qu’elle s’exerce dans le cadre d’une activité lucrative. « Donc, oui à la disruption numérique et à l’émergence de nouveaux modèles dans le respect de certains principes d’équité, et plus généralement dans celui du cadre législatif et réglementaire », conclut-elle.