Pour protéger ses chauffeurs, à la suite des violences qui se sont déroulées dans plusieurs grandes villes de France ces derniers jours, et pour apaiser les pouvoirs publics, le géant américain stoppe son service UberPOP en France.
Alors que les dirigeants français et européens doivent passer en correctionnelle en septembre prochain pour pratique commerciale trompeuse, complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, et traitement de données informatiques illégal, Uber arrête son service de transport UberPOP, qui permet aux particuliers propriétaires de véhicules en France d’offrir leurs services à la façon d’un taxi. Arrêt à 20 heures ce vendredi 3 juillet. « Une profession qui a besoin de règles » selon Emmanuel Valls, qui s’est réjoui de cette décision.
En Allemagne, la société ne peut exercer, et aux Pays-Bas et en Espagne, elle fait l’objet de procédures judiciaires.
L’Europe devrait mettre au point cette année un projet de régulation, et en France, la loi Thevenoud, prévue en septembre et qui organise la concurrence des taxis, devrait clarifier la situation.