Uber a lancé le 14 septembre son service de voitures autonomes à Pittsburgh, en Pennsylvanie.
Plusieurs acteurs du secteur technologique travaillent sur les voitures sans chauffeur, notamment Alphabet avec la Google Car. La plupart des grands constructeurs automobiles sont également très actifs: certains comme Ford ou BMW ont fait miroiter une production en série de voitures autonomes à horizon 2021. Mais c’est Uber qui a dégainé le plus vite.
Controversé autant par la corporation de taxis que par ses propres employés, et perdant, beaucoup, d’argent (1,13 milliard d’euros au premier semestre 2016), le service Uber prépare sa transition technologique avec les véhicules sans chauffeur. C’est à Pittsburgh que l’américain a choisit de lancer ses voitures autonomes avec des modèles Ford Fusion équipées de caméras pour les feux de signalisation, de radars pour la météo et de lasers pour reproduire sur une carte 3D l’environnement du véhicule.
En phase de test, les voitures sont accessibles en course gratuite pour des passagers sélectionnés aléatoirement. Deux ingénieurs d’Uber captent les données, et reprennent le contrôle du véhicule si nécessaire.
En 2017, c’est Volvo qui devrait équiper Uber.
La voiture autonome d’Uber en action