La 11ème édition du Truffle 100, classement des 100 premiers éditeurs de logiciels français, révèle un chiffre d’affaires global et des effectifs en progression.
Comme chaque année, le CXP, cabinet européen indépendant d’analyse et de conseil dans le domaine des logiciels, des services informatiques et de la transformation numérique réalise son classement des 100 premiers éditeurs de logiciels français. Cette 11ème édition, publiée par Truffle Capital, acteur du capital risque européen, montre un classement en évolution : on note l’entrée de 9 éditeurs. 60 d’entre eux ont progressé dans le classement, tandis que 22 ont perdu au moins une place. Seuls 9 ont conservé leur place. 8 sociétés privées sont sorties du classement suite à des rachats.
Un chiffre d’affaires en hausse
Le rapport indique une progression du chiffre d’affaires de l’édition, passant de 6,2 milliards d’euros en 2013 à 6,6 milliards d’euros en 2014. Le marché français de l’édition de logiciels reste toujours autant concentré : les 5 premiers éditeurs représentent 55 % de ce chiffre d’affaires. Dassault, leader du classement, totalise à lui seul 30,3% du chiffre d’affaires. Le taux de profitabilité du classement baisse légèrement. Il passe de 6,4% du chiffre d’affaires en 2013 à 5% du chiffre d’affaires en 2014. Le résultat net du palmarès est de 599 M€ cette année contre 604 M€ en 2013. A elle seule, l’Ile-de-France représente un chiffre d’affaires totalisant 83 % du CA Edition total (stable). La région Rhône-Alpes la suit, avec 8 % du CA Edition total.
Des effectifs en progression
L’effectif total des sociétés a progressé, impacté par le rapprochement entre Sopra et Stéria, passant de 78 000 à 103 380 en 2014. Les effectifs R&D baissent un peu : ils pèsent 15 % de l’effectif total contre 19 % en 2013. L’ile de France représente, seule, 88 % de l’effectif total (vs 84 % en 2013) et 82 % de l’effectif de R&D (stable). La région Rhône Alpes affiche 5% de l’effectif total (7 % en 2013) et 8 % de l’effectif R&D (stable).
Selon Laurent Calot, président du directoire du Groupe CXP, «les éditeurs ont compris que c’est dans les infrastructures Cloud et les applicatifs SaaS que se trouve aujourd’hui la plus forte dynamique du marché (avec des croissances entre 30 et 40%) et révisent leur business model pour asseoir leur développement sur un chiffre d’affaires récurrent. Enfin, éditeurs, intégrateurs, sociétés de services et courtiers du Cloud travaillent à apporter aux logiciels une dimension “service” à forte valeur ajoutée et orientée métier : celle qui fera la différence, dopera la compétitivité des entreprises et accélérera leur modernisation. »