The Apprentice : Qui décrochera le job, bientôt sur M6.
Cette nouvelle émission de télé-réalité qui démarre le 9 septembre a toute sa place dans cette rubrique. En effet, le « Patron », recruteur, au centre de l’émission, avant cet avenir assuré de star du petit écran a été et reste une star du business IT.
The Apprentice est une émission de télé-réalité créée aux États-Unis en 2004 par NBC associée à Donald Trump, qui en a été longtemps le présentateur et patron-recruteur. Au Royaume-Uni, c’est Alan Michael Sugar, fondateur d’Amstrad, qui avait joué ce rôle.
Celui qu’ Endemol a choisi pour créer l’émission en France et incarner Le Patron est Bruno Bonnell. Ce spécialiste visionnaire de la robotique grand public est fondateur de la société Awabot, qu commercialise le robot de « téléprésence » Beam, et PDG de Robopolis.
Après avoir démarré comme commercial pour les ordinateurs Thomson (vous vous rappelez des TO7 et des MO5?), Bruno Bonnel s’était illustré à partir des années quatre-vingt, et pendant plus de 20 ans dans le secteur des jeux vidéo, dont il a été un leader mondial, en fondant Infogrames, puis en en rachetant Atari. Il avait aussi lancé le réseau Infonie. Ecarté de sa propre entreprise (comme Steve Jobs l’avait été d’Apple, aime-t-il à rappeler), il s’est reconverti avec succès dans la robotique.
Qui décrochera le job ?
« Je m’appelle Bruno Bonnell, je suis créateur d’entreprise. Dans quelques semaines, l’un d’entre vous deviendra mon Directeur du développement commercial. Pour obtenir ce poste, vous allez devoir me démontrer vos compétences, votre motivation, vos qualités de leader et votre créativité », annonce le Patron dans la bande annonce de l’émission. Quatorze candidats s’affronteront pour décrocher ce poste .
Recruter différemment
L’émission est déjà en boîte mais sans rien dévoiler de l’issue du concours, Bruno Bonnel avoue sur le site 20minutes.fr « avoir été bluffé par certains candidats qui se sont dépassés et sur lesquels il n’aurait pas forcément misé au départ. Le tournage de l’émission lui a permis en tout cas d’apprendre une chose : recruter autrement à l’avenir. On doit pouvoir sortir du schéma traditionnel où l’on se tourne systématiquement vers les écoles de commerce ou d’ingénieurs. C’est une faiblesse que de rester sur ce schéma. Je vais désormais systématiser la variété des candidats. »