Comment les early adopters envisagent-ils leur façon de consommer dans le futur ? Avec leurs émotions, la technologie fonctionnant comme un humain.
L’observatoire ConsumerLab d’Ericsson publie la septième édition de son rapport annuel sur les 10 plus grandes tendances de consommation pour l’année 2018 et au-delà. Où l’on constat un changement de paradigme : les consommateurs attendent de la technologie numérique qu’elle fonctionne de plus en plus comme un humain. Langage corporel, expression du visage et intonation s’ajouteront à la voix et au toucher pour contrôler les interactions des utilisateurs avec les objets technologiques, comme s’ils étaient eux-mêmes des humains. Ils sont environ 2 consommateurs sur 3 à penser que cela va se produire dans les trois ans qui viennent. Mais on notera que 50 % des sondés se disent effrayés à l’idée de ne pas être capables de faire la différence entre l’humain et la machine. 40 % frissonnent également à la pensée d’un smartphone qui réagirait à leur humeur. Plus de 30 % iraient jusqu’à porter des lunettes pour rendre impossible la reconnaissance faciale… .Et 1 sondé sur 3 indique qu’il cesserait de contacter des entreprises qui n’utiliseraient que des robots intelligents pour leurs services clients…
Les interactions homme-machine appréciées des DSI
Une crainte, un sentiment à méditer alors que Mitel vient de publier une étude (enquête réalisée par Opinium Research) sur les interactions homme-machine et l’amélioration de l’expérience client. Où l’on apprend que la France est le pays européen où les décideurs IT sont les plus convaincus (88 %) de l’impact des nouvelles technologies sur l’amélioration de l’expérience client. Environ 75% des DSI français considèrent les interactions homme-machine comme essentielles pour améliorer la réactivité auprès de leur clientèle et la résolution des problèmes. Des équipements et des machines qui servent à contacter directement le personnel désigné, acheminer les informations vers le bon destinataire au sein de l’entreprise ou bien entrer directement en contact avec un client. D’ailleurs le même pourcentage de DSI français mène, ou va mener dans les deux prochaines années, un projet permettant aux machines d’interagir avec l’homme.