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Temps de chargement des sites : au-delà de 3 secondes, le client s’en va

La plupart des sites web parmi les plus fréquentés du monde échouent à ce test élémentaire : le temps de chargement d’une page, ou temps d’attente, qui ne doit pas dépasser 3 secondes, si l’on ne veut pas voir les clients déguerpir… 57% des utilisateurs quittent en effet un site qui met plus longtemps à se charger. Et qui dit abandon des internautes, dit perte de chiffre d’affaires ou de recettes publicitaires.

L’étude« Spring 2016 State of the Union » de Radware, qui a analysé les temps de chargement des sites web parmi les plus fréquentés du monde dans les catégories tourisme, information, sport et e-commerce depuis un PC (desktop ou PC portable), constate que ces derniers sont toujours loin des standards de l’industrie.

Sites de voyage et d’hébergement : une moyenne de 4,1 secondes

Les trois quarts des réservations sur les sites de voyages sont faites depuis un ordinateur fixe ou portable, or 80% des versions desktop des plus grands sites de voyages mettent plus de 3 secondes avant de permettre une interaction. Dans l’ensemble, les sites affichent une moyenne de 4,1 secondes. Certains sites émanant pourtant de grandes compagnies aériennes ou de grands acteurs de la réservation d’hôtels enregistrent des temps d’attente deux fois plus longs que l’objectif des 3 secondes. Priceline, Hotels.com et TripAdvisor affichent d’excellents scores, Tripadvisor.fr, seul représentant français du classement, tire presque son épingle du jeu avec 3,3 secondes.

Sites de voyage et d'hébergement
Le score des sites de voyage et d’hébergement

L’e-commerce : le secteur qui s’en sort le mieux

Le secteur du e-commerce affiche une moyenne de 3,1 secondes. Près de la moitié des 50 premiers sites de shopping en ligne sont opérationnels en 3 secondes ou moins. Amazon et Ikea affichent tout deux de belles performances avec 1,8 secondes. Ebay est troisième avec 2,5 secondes. Cependant de nombreux site d’envergure internationale dépassent les 4 secondes, illustrant le travail restant à accomplir en matière d’optimisation de la performance, notamment dans les marchés émergents.

sites d'e-commerce
Le score des sites d’e-commerce

Plus 3 secondes pour 78 % des sites médias

Les scores enregistrés sont moins encourageants pour les grands sites d’information, avec un temps de chargement qui dépasse les 3 secondes pour 78 % d’entre eux. Un inconvénient majeur pour de nombreux médias qui dépendent des recettes publicitaires. Les sites principaux du Guardian et du Huffington Post, deux ténors, donnent la priorité au contenu éditorial et aux images qui se chargent rapidement. Ils affichent un chiffre respectif de 1,2 et 2,5 secondes.

sites médias
Le score des sites médias

Sport : des résultats médiocres

Dans la catégorie Sports, les sites sont généralement les plus lourds, les plus lents et les moins optimisés, avec une moyenne de 5,2 secondes. Plus d’un tiers des sites testés prennent un temps au moins équivalent à deux fois l’objectif de 3 secondes pour charger 3 sites seulement sur les 50 mesurés se chargent en moins de 3 secondes. NFL.com est l’un des rares sites correctement optimisés, avec un temps de chargement relativement court de 2,9 secondes. Flashresultats.fr, le seul français dans cette catégorie, affiche un temps de 5,5 secondes.

Kent Alstad, vice-président Acceleration chez Radware explique que malgré l’engouement pour le mobile, « les sites “desktop” représentent les trois quarts des réservations sur des sites de voyages, les sites de e-commerce standard enregistrent des taux de conversion supérieurs à leur version mobile, les sites d’actualité standard conservent l’attention du visiteur plus longtemps et 65% des visiteurs de sites consacrés aux sports préfèrent la version standard. La performance de la version « desktop » des sites reste donc primordiale. » Or indique-t-il « de nombreux propriétaires de sites font encore l’impasse sur l’optimisation des images, des scripts et du code HTML, des éléments pourtant sans cesse plus nombreux, ce qui se traduit par des temps de chargement trop lents donc des pertes de visiteurs. Ce sont des leviers faciles à actionner pour améliorer les performances et favoriser la conservation et la rétention des visiteurs. »