Le secteur de l’IT a une étiquette qui lui colle malheureusement à la peau : c’est un milieu qui a encore du mal à se diversifier et à se féminiser. L’éditeur de logiciels de gestion et services Cloud EBP entend prouver le contraire.
Les entreprises d’au moins 250 salariés doivent dorénavant rendre public leurs résultats de l’Index Egapro, une mesure de l’égalité femmes – hommes. Il analyse de façon transparente les écarts de rémunération entre les sexes et permet de mettre en évidence les points de progression. Et, en la matière, les entreprises de l’IT n’ont pas toujours les meilleurs notes, alors que nombre de ses métiers sont représentés par des hommes, comme celui de développeur.
Au 1er septembre 2019, EBP revendique, lui, à cet index une note honorable de 91/100, au-delà des 75/100 prérequis. Ce score se base sur l’effectif du groupe en 2018, alors qu’il est composé de 51 % de femmes, tout en distinguant la CSP, l’âge, le sexe et la rémunération des collaborateurs. « Notre politique RH se veut égalitaire. Ce score, bien au-delà des 75 points requis par la loi, témoigne de l’engagement d’EBP en faveur de l’égalité femme – homme. Nous avons remarqué un écart de rémunération légèrement plus favorable aux hommes. Nous travaillons pour ce rééquilibrage, comme le montre l’écart de taux d’augmentation qui a été en 2018 plus favorable aux femmes de près de 5% », indique Kellie Desmicht, DRH d’EBP.
Les résultats d’EBP
Écart de rémunération 3.5% favorable aux Hommes 36/40
Écart de taux d’augmentation 4.9% favorable aux Femmes 20/20
Écart de taux de promotion 0.6% favorable aux Hommes 15/15
Taux de salariées augmentées
dans l’année suivant leur retour
de congés maternité 100% 15/15
rémunérations 2 femmes / 8 hommes 5/10
EBP indique avoir établi de nombreux accords sociaux entre les différents partenaires sociaux et la direction, « bien avant cette obligation légale ». Certains d’entre eux sont relatifs à l’égalité salariale et sont renégociés tous les ans. « Pour nous, c’est naturel de traiter les hommes et les femmes de la même façon, ce qui ne nous demande peu d’efforts supplémentaires en termes de politique RH. Ça fait des années que nos actions sont pensées de manière égalitaire. Nous mettons en avant toutes les compétences, le savoir-être et le savoir-faire des personnes plus qu’autre chose », précise Kellie Desmicht