Selon 66% des Français interrogés pour une étude de VMware, les entreprises ont pris la mesure des avantages du télétravail et ne pourront pas faire marche arrière. Mais il existe encore des freins. Plus de 4 décideurs sur 10 (41%) craignent que leurs équipes aient du mal à se concentrer en télétravail et 30% considèrent que la culture au sein du conseil d’administration de leur entreprise dissuade de recourir au télétravail.
La proportion d’employés en France qui considère la possibilité de travailler à distance comme essentielle et non pas uniquement comme un privilège a augmenté de 51%. Ce résultat est issu d’une enquête internationale* réalisée par Vanson Bourne pour VMware auprès de 2 850 professionnels sur la région EMEA, dont des dirigeants d’entreprise, des responsables RH et informatiques.
L’étude révèle notamment que près de deux tiers (66%) des répondants français admettent que leur organisation tire désormais profit du télétravail et n’imaginent pas un retour en arrière. Cependant, certains d’entre eux craignent que leurs dirigeants et responsables ne fassent pas les efforts nécessaires pour s’adapter et leur offrir davantage de choix et de flexibilité. « Les problématiques rencontrées ces six derniers mois nous ont contraint à nous adapter rapidement à de nouvelles pratiques où travail n’est plus synonyme de bureau. Le futur du travail a d’ores et déjà pris la forme d’équipes dispersées. Et les résultats sont là : productivité et moral en hausse, meilleure collaboration et opportunités de recrutement accrues », a déclaré dans un communiqué Kristine Dahl Steidel, vice-présidente de la division EUC de VMware pour la région EMEA. « Grâce à ce socle numérique, les entreprises doivent instaurer une culture et un leadership adaptés pour créer de nouvelles façons de travailler. Plusieurs milliers d’entreprises et des millions d’employés ont déjà pu tirer parti de solutions d’espace de travail numérique pour rendre leurs équipes plus collaboratives, engagées, visibles et productives. »
Adapter la culture d’entreprise aux besoins des équipes dispersées
Parmi les décideurs interrogés en France, plus de 4 dirigeants sur 10 (41 %) craignent que leurs équipes aient du mal à se concentrer en télétravail. 30 % considèrent également que la culture régnant au sein du conseil d’administration de leur entreprise dissuade de recourir au télétravail. Plus de la moitié (55 %) se sent davantage contraints d’être connectés en dehors des horaires classiques de travail. Ces éléments montrent qu’il est nécessaire de changer le mode de pensée et les pratiques d’un management traditionnel.
Les problématiques évoquées subsistent en dépit d’avantages évidents. En effet, la flexibilité du temps de travail aussi bien pour l’entreprise que pour les employés permettent aux organisations de capitaliser sur un vivier de talents et de compétences plus variés. Depuis la mise en place du télétravail, 72 % des salariés français interrogés estiment que leurs relations avec leurs collègues se sont améliorées, 6 % se sentent plus à l’aise pour prendre la parole lors de visioconférences et 67 % considèrent que leurs niveaux de résistance au stress se sont améliorés, idem pour leur moral (30 % des répondants) et leur productivité (33 %).
Autre enseignement de l’étude : 65% des personnes interrogées estiment que le recrutement de hauts potentiels a été facilité, en particulier pour les candidats qui ont des enfants (76 %). Enfin, 67% des répondants français s’accordent à dire que les idées innovantes ne sont plus l’apanage d’une seule équipe mais proviennent d’une plus grande variété de collaborateurs qu’avant.
Désormais, les outils informatiques ne sont plus perçus comme un frein au télétravail. Les salariés peuvent travailler normalement depuis le siège de leur entreprise, un bureau régional, leur domicile, en déplacement. Seul un tiers (33%) des Français interrogés estiment que leur équipe informatique n’est pas en mesure de gérer des employés travaillant à distance.
*Le rapport « The New Remote Work Era: Trends in the Distributed Workforce » est issu d’une enquête menée pour le compte de VMware auprès de 2 850 individus en EMEA (950 responsables RH, 950 responsables informatiques, 950 dirigeants d’entreprise) dans 12 pays : l’Allemagne (450), l’Arabie saoudite (150), les Émirats arabes unis (150), l’Espagne (150), la France (450), l’Italie (150), la Norvège (150), les Pays-Bas (150), la Russie (150), la Pologne (150), le Royaume-Uni (600) et la Suède (150). L’enquête a été réalisée par Vanson Bourne en juin et juillet 2020.