Numeum est le nom du nouveau syndicat français du Numérique associant depuis juin le syndicat Syntec Numerique et Tech In France (ex-Afdel), une association regroupant principalement des éditeurs de logiciels. Ses co-présidents sont Godefroy de Bentzmann et Pierre-Marie Lehucher. A quand une fusion avec le Cinov-IT, l’autre chambre syndicale du Numérique ?
Les équipes de Syntec Numerique et de Tech In France (ex-Afdel) travaillent ensemble depuis au moins six mois pour finaliser un rapprochement dévoilé dès novembre 2020. Le processus de création de Numeum est le fruit d’une longue gestation comme le rappelle Pierre-Marie Lehucher, co-président de Numeum et président de l’ex-Tech In France : « il y a eu ces dernières années plusieurs tentatives de rapprochement entre Syntec Numerique et Tech In France, lesquelles nous ont aidé à réussir cette fusion au terme d’un long travail, où nous avons constaté une vision convergente sur de nombreuses questions du Numérique »
Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique et Pierre-Marie Lehucher, assureront la coprésidence de Numeum pendant un à deux ans et il y aura une élection ensuite. Mais il n’y a plus qu’un seul directeur général, Philippe Tavernier, qui était déjà directeur général de Syntec Numérique. Numeum compte 36 membres sur son conseil d’administration, dont la moitié sont des ESN, et les 18 autres sont des éditeurs de logiciels qui viennent de Tech in France ou de Syntec Numérique. Leur premier conseil d’administration se tiendra le 7 juillet pour nommer notamment des présidents de collèges, etc. et une nouvelle réunion de Numeum est prévue en septembre pour finaliser leurs plans à trois ans
Véronique Di Benedetto (Econocom), administratrice de Numeum, confirme la volonté de l’entité de rester un syndicat professionnel affilié à la fédération Syntec, une décision inscrite d’ailleurs dans les nouveaux statuts de Numeum qu’ont validé 95% des membres de Syntec Numerique et de Tech in France. Godefroy de Bentzmann rappelle que Numeum rassemble 2300 membres qui pèsent au minimum au 60 milliards de chiffre d’affaires.
Numeum affiche des ambitions en France et en Europe
Le co-président de Numeum confirme qu’il discute également depuis novembre 2020 « avec d’autres associations françaises du Numérique pour être plus fort en France. Mais Numeum n’a pas vocation à être un carnivore et de les intégrer toutes, car nous préférons être une agora. Numeum a également créé une représentation à Bruxelles avec un représentant qui sera au board de Digital Europe ». Pierre-Marie Lehucher, l’autre co-président de Numeum, souligne l’importance de « préparer la présidence française de l’UE et de travailler avec nos homologues pour être force de propositions, dans la cybersécurité notamment »