Toyota confirme le nom du fournisseur tiers affecté. Le gouvernement japonais tente de vérifier si la probable cyberattaque affectant la production de Toyota pourrait être liée aux sanctions annoncées par Tokyo contre Moscou.
Alors que Toyota a annoncé lundi qu’il allait suspendre sa production dans ses 14 usines au Japon à cause d’une “panne de système” chez un fournisseur local, générée par une cyberattaque selon des médias nippons, le géant automobile mondial n’a pas confirmé qu’il s’agissait d’une cyberattaque, mais fait valoir dans un bref communiqué que le problème venait d’une société tiers, Kojima Industries. Le site internet de Kojima Industries, qui fabrique des composants en plastique pour l’industrie automobile, semblait par ailleurs inaccessible lundi.
Pour l’instant, Toyota a suspendu sa production au Japon pour une journée seulement, ayant prévu de refaire le point mardi sur la situation, selon une porte-parole du groupe interrogée par l’AFP. Cela va affecter la production “d’environ 13 000 véhicules” pour la journée de mardi, a-t-elle précisé.
Cet incident survient alors que les pays ayant sanctionné la Russie pour son invasion de l’Ukraine, parmi lesquels figurent le Japon, sont sur le qui-vive face au risque jugé élevé de représailles de Moscou sous la forme de cyberattaques.
Le gouvernement japonais tente de vérifier si la probable cyberattaque affectant la production de Toyota pourrait être liée aux sanctions annoncées par Tokyo contre Moscou, a déclaré lundi le Premier ministre nippon Fumio Kishida devant des journalistes. “C’est difficile de répondre (sur ce point, NDLR) sans des vérifications complètes“, a prévenu M. Kishida.
La Rédaction avec AFP