Performances sociales et économiques : comment se portent les milliers de startups numériques en France aujourd’hui ? Plutôt bien, avec un CA total en hausse et des embauches.
Dans un contexte pourtant toujours incertain, les sociétés interrogées dans le cadre du 4ème baromètre annuel mené par EY (audit, conseil, fiscalité et droit, transactions) et France Digitale (association regroupant investisseurs et startups du numérique) affichent une bonne croissance avec un chiffre d’affaires total en hausse de 37 %. Cette croissance est portée par un fort développement à l’international avec 43 % du chiffre d’affaires réalisé en dehors de la France. Quelle que soit la taille des entreprises, l’international est en effet dans l’ADN de toutes ces sociétés.
Pour chaque emploi créé à l’international, 2 emplois le sont en France
Les effectifs des startups ont augmenté de 30 % entre 2013 et 2014. Pour 92 % des contrats il s’agit de contrat à durée indéterminée. 44 % des effectifs totaux sont portés par les sociétés ayant un chiffre d’affaires compris entre 5 et 50 millions d’euros. Franck Sebag, associé EY en charge du baromètre, ajoute : « Les piliers de la croissance de ces sociétés sont l’innovation et l’internationalisation et cela a pour conséquence la création nette d’emploi ». Il est intéressant de noter que 93 % des dirigeants (40 ans en moyenne) déclarent utiliser des instruments de capital, principalement des BSPCE (Bons de Souscription de Parts de Créateur d’Entreprise) pour motiver les salariés.
Financement et aide à l’innovation
La levée de fond médiane de ces startups s’élève à 3,3 millions d’euros. Signalons qu’une entreprise sur quatre a déjà des « capital-risqueurs » étrangers à leur capital. Parmi les sociétés interrogées, 81 % des startups ont eu recours au Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE) et 71 % au CIR (Crédit d’Impôt Recherche). 50 %* seulement ont le statut de Jeune Entreprise Innovante (J.E.I).