(AFP) – Internet par satellite : SpaceX, la compagnie d’Elon Musk, prévoit d’investir 1,5 milliards de dollars au Vietnam, un pays qui cherche à renforcer son attractivité pour les investissements des plus grandes entreprises mondiales, a indiqué l’agence de presse officielle vietnamienne.
Tim Hughes, vice-président pour les affaires mondiales et gouvernementales chez SpaceX, a déclaré qu’il considérait hautement le potentiel du Vietnam pour le “plan satellite internet” de l’entreprise, et que la firme visait un investissement de 1,5 milliards de dollars dans le pays lors d’une rencontre avec To Lam, le secrétaire général du Parti communiste vietnamien, en visite à New York cette semaine, rapporte la Vietnam News Agency (VNA).
Le gouvernement “étudie la proposition d’investissement“, a déclaré M. Lam, selon la VNA. Hanoi aurait demandé à SpaceX de “se coordonner étroitement avec les agences et les partenaires vietnamiens concernés pour mener à bien les procédures d’investissement“. Contacté, SpaceX n’a pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires de l’AFP.
Semi-conducteurs, IA…
Les entreprises américaines et vietnamiennes ont signé un certain nombre d’accords au cours du voyage à New York de To Lam, notamment dans les domaines des semi-conducteurs, de l’intelligence artificielle et de l’aviation. Le Vietnam communiste, qui est depuis longtemps une destination à bas prix pour la fabrication de vêtements, de chaussures et de meubles, ambitionne de monter rapidement dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Cette semaine, M. Lam a rencontré des patrons de Google, Apple, Meta et de l’entreprise informatique Supermicro.
Karan Bhatia, directeur des affaires gouvernementales et de la politique publique chez Google, aurait dit au président vietnamien que l’entreprise technologique souhaitait plus de recherche et de coopération avec le Vietnam en ce qui concerne le développement de l’IA et de la cybersécurité, encore selon VNA.
To Lam a également rencontré le président américain Joe Biden en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, un an après que les deux pays ont conclu un accord visant à approfondir leurs relations et leur coopération en matière d’approvisionnement stratégiques face à la concurrence croissante de la Chine.