Quels sont les apports à venir des plateformes sociales en matière de e-commerce et de marketing, ou Social Marketing & Business ? Le think tank digital HUB Institute édite un rapport sur le sujet. Parmi les tendances qu’il dessine, en voici 5.
Un défi pour la Silicon Valley : répondre à la crise de confiance
Le HUB Institute relève – comment aurait-il pu faire autrement – que les plateformes sociales, Facebook et Google en tête, ont été particulièrement sous le feu des projecteurs. Avec des campagnes de désinformation menées par des Etats, la confidentialité des données des utilisateurs mises à mal, notamment avec l’affaire Cambridge Analytica, les failles de sécurité (photos Facebook exposées ou encore bug Google+ pour les dernières en date), la suspicion d’abus de position dominante…, les utilisateurs, les annonceurs et les pouvoirs publics s’inquiètent. En 2019, les réseaux sociaux “devront donc rassurer, afin de regagner la confiance perdue“, estime le HUB Institute.
Une place à prendre pour de nouveaux acteurs ?
Dans ce contexte troublé pour la Silicon Valley, de nouveaux acteurs pourraient émerger suggère le HUB Institute. “Des messageries sécurisés, comme Discord, Skred ou Telegram gagnent en popularité auprès du grand public, de plus en plus soucieux de la sécurité de ses données. En Asie, des plateformes comme WeChat, Line ou Kakao Talk sont leaders sur leurs marchés domestiques : avec l’essor du tourisme international, celles-ci se font une place en dehors de leurs frontières, notamment via les moyens de paiement.”
Business des plateformes : plus de fonctionnalités e-commerce et drive-to-store
“Alors qu’Amazon a lancé Spark (un réseau social destiné à inspirer ses clients) et se présente comme un acteur de premier plan pour la publicité en ligne, les plateformes sociales s’attachent à renforcer leurs fonctionnalités e-commerce et drive-to-store“, indique le HUB Institute. Selon lui, la tendance devrait se prolonger en 2019, “mais sans aller aussi loin que les acteurs asiatiques, qui proposent déjà des parcours clients sans couture, jusqu’au paiement.”
Influenceurs : l’âge de raison ?
Pour la plupart des marques, les stratégies d’influence sont devenues incontournables, via les Youtubeurs et autres Instagrammeurs. Alors que le marché se structure, “les marques les plus matures ont fait évoluer leurs modes de collaboration, avec des chartes et des guides de bonnes pratiques, ainsi que la volonté de créer des relations privilégiées avec quelques influenceurs, sur le long terme, en allant parfois jusqu’à la co-création de produits.”
Les réseaux professionnels musclent leurs offres
Les réseaux BtoB, Linkedin en tête, développent leurs offres à destination des marques, pour aller au-delà du terrain des RH et du recrutement. “Avec leurs environnements plus professionnels, ils apportent aux annonceurs des garanties sur le contexte d’exposition des publicités. Les entreprises les plus avancées commencent à mettre en place des logiques de “social selling” et d’”employee advocacy” pour tirer au maximum parti de la force de ces réseaux“, souligne le XXX.