Le cabinet de conseil Holiseum lance le premier épisode d’une Web-série sur la cybersécurité. Ce film de 6 minutes est né d’une collaboration avec Wallix, éditeur européen de solutions logicielles de cybersécurité, et l’agence de communication audiovisuelle MGS. Le but : alerter et sensibiliser les décideurs économiques et institutionnels ainsi que le grand public aux cybermenaces. Un premier film “vaisseau amiral” qui sera suivi par d’autres relate Faïz Djellouli, CEO et Co-Founder de Holiseum.
Le film « Black-Out » décrit des cyberattaques à des fins d’espionnage ou nées d’une volonté de déstabilisation économique et politique. Son scénario s’appuie sur de récentes attaques industrielles mondiales pour décrire, dans une atmosphère de thriller, le fonctionnement d’organisations criminelles redoutables. L’agence Média Géo Stratégie (MGS) a eu carte blanche concernant le traitement narratif et visuel, se réappropriant les codes de la culture populaire, du cinéma au manga, en passant par les jeux vidéo, pour employer un langage visuel compréhensible par le plus grand nombre.
Combien d’épisodes avez-vous prévus ?
Faïz Djellouli Nous souhaiterions soutenir une cadence d’au moins un épisode tous les 2 à 3 mois mais avec des durées plus courtes, autour de 2 minutes 30 au lieu des 6 minutes pour le premier épisode « BlackOut ». A ce stade, une quinzaine d’épisodes est envisagée avec un budget prévisionnel total tutoyant le demi-million d’euros sur 2019-2021, financés sur fonds propres de Holiseum et grâce aux apports de sponsors dont nous mettons en avant les solutions au fil des épisodes. L’œuvre suivra un fil conducteur pour aborder in fine l’ensemble des préoccupations majeures du monde cyber, en faisant apparaître en filigrane les notions de cyber-souveraineté, d’indépendance stratégique et de géopolitique du « numérique ».
A qui s’adressent ces minifilms ?
La Web-série porte un nom évocateur « Cyber Ghost War » et sera disponible en français et en anglais. Son contenu à visées éducatives s’adresse aux professionnels tout en restant accessible à un large public. Une partie promotionnelle est prévue à la marge afin de mettre en avant les solutions partenaires de Holiseum, à condition que lesdits partenaires adhèrent à l’esprit de la web-série et proposent de réelles solutions apportant une valeur ajoutée qui ne demande qu’à être valorisée ou parfois même révélée.
Quel est le parti pris éditorial ?
Nous avons pris le parti de nous orienter vers un contenu réaliste, et non policé, sensibilisant aux cybermenaces face auxquelles nous proposons des approches de sécurisation éprouvées, qui s’appuient notamment sur des solutions émanant de partenaires de confiance, engagés tout comme nous dans la construction d’un cyberespace plus sûr et plus respectueux des données personnelles. Wallix, avec ses engagements historiques bien connus, n’a pas hésité à rejoindre l’aventure en apportant son soutien à la concrétisation du film « BlackOut » qui constitue le premier épisode et le vaisseau amiral de la Web-série. Leur contribution a été très active et nous leur en sommes très reconnaissants.
D’aucuns avaient émis des doutes sur le bien-fondé d’une ligne éditoriale – selon eux – trop axée sur la « peur ». L’actualité ne manque pourtant pas de les contredire jusqu’à y opposer il y a quelques jours une alerte émise par l’Icann, portant sur les risques inquiétants de déstabilisation des structures fondamentales d’Internet. En somme, notre message est orienté vers l’exposition de la cybermenace telle qu’elle existe réellement, en vue d’encourager les prises d’initiatives de sécurisation permettant de gérer les risques cyber de manière éclairée, et de préférence dès les premières phases des projets (by design) et non pas une fois seulement le projet achevé comme nous l’observons hélas bien trop souvent. Nous soulignons le fait qu’il n’y a pas de fatalité en la matière et que la cybersécurité est une alliée et non un frein à la transformation numérique, pour peu que les organisations prennent conscience du sérieux à donner à ce sujet, et c’est là que la Web-série « Cyber Ghost War » entend bien apporter sa pierre à l’édifice.
Pourquoi avez-vous choisi l’agence de communication audiovisuelle MGS ?
Nous souhaitons construire des passerelles entre deux disciplines qui gagneraient à être plus rapprochées : la cybersécurité et l’intelligence économique (IE). C’est, entre autres, ce qui nous a poussés à choisir la talentueuse équipe de réalisation MGS, dirigée par David Gendreau et Alexandre Leraître. Ils sont à l’origine d’une des meilleures réalisations en IE de ces dernières années dans le documentaire « Guerre Fantôme » diffusé sur LCP et traitant des dessous du rachat de la Branche Energie de Alstom par General Electric. Leur expertise en IE n’a pas manqué d’influencer notre ligne éditoriale. Nous sommes très satisfaits de la qualité de nos échanges et du résultat soigné voire bluffant de « BlackOut ». Une belle collaboration et une aventure humaine qui ne font que commencer.
“Braquer les projecteurs sur l’envers du décor”
Jean-Noël de Galzain, président du Directoire de Wallix, a choisi de “braquer les projecteurs sur l’envers du décor“. Il s’agit de montrer “les dramatiques conséquences financières voire vitales” des cybermenaces, mais aussi d’insister sur les solutions pour s’en protéger.
FR : https://www.youtube.com/watch?v=Egln8ohiaq0
EN : https://www.youtube.com/watch?v=t83U9YZrd_c