En commentant les bons résultats 2012 de SAP France, Henri van der Vaeren, son directeur général depuis avril 2012, a insisté sur l'apport fondamental des nouvelles technologies, qui répondent, selon lui, à une forte attente du marché. Il en a aussi profité pour faire le point sur l'organisation de la société.
Le chiffre d'affaires de SAP France s'est élevé à un peu plus de 600 millions d'euros en 2012, ce qui représente une augmentation de 9 % par rapport à 2011, après un superbe quatrième trimestre en hausse de 16 % par rapport à son équivalent de l'année précédente. C'est surtout dans les ventes de logiciels que les résultats sont les meilleurs : 21 % de croissance par rapport à 2011. Dans ce domaine aussi, c'est le quatrième trimestre qui a fait la différence après un début d'année laborieux. “Au niveau mondial, la France est dans le top 5“, se félicite Henri van der Vaeren. Par contre, du côté des services, le chiffre d'affaires n'a pas augmenté, ce que le directeur général anticipait dès sa prise de fonction (voir Henri van der Vaeren prend ses marques chez SAP France).
La Business Analytics (regroupant l'EPM, la BI et la GRC), a enregistré une augmentation de 92 % pour le 4e trimestre, la croissance sur l'année étant de 75 %. Pour la BI seule, les chiffres sont de 75 % pour le 4e trimestre et de 60 % pour l'année. Sur l'année, la mobilité a crû de 182 % et HANA de 143 %, mais à partir de chiffres très modestes en 2011.
Quelques ajustements dans l'organisation
L'organisation commerciale de SAP France s'articule toujours autour de commerciaux généralistes, responsables des comptes, qui se font assister par des spécialistes en fonction des besoins. Le directeur général insiste sur l'esprit de collaboration qui anime tous les intervenants.
En ce qui concerne les services, Henri van der Vaeren justifie la stagnation de leur chiffre d'affaires par une définition plus stricte de leur fonction, limitée à deux rôles. Le premier consiste à apporter l'expertise et l'innovation, aspect essentiel lors de la mise sur le marché de nouvelles technologies. Le deuxième rôle consiste à s'assurer de la mise en œuvre des bonnes pratiques portées par les logiciels, au plus près des caractéristiques du métier du client. Quant à l'intégration des solutions, elle est de plus en plus confiée aux partenaires intégrateurs.
Le nombre de partenaires a doublé depuis deux ans, dépassant maintenant la centaine. Un programme de qualification des partenaires va être élaboré en collaboration avec eux : l'objectif consiste à identifier les compétences et à favoriser ceux qui investissent, en particulier dans la formation des consultants. En ce qui concerne les PME, le seuil d'intervention des partenaires a été porté de 300 millions à 500 millions d'euros de chiffre d'affaires pour les clients concernés, la maison mère n'intervenant pas en dessous de ce seuil.
René Beretz
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