Ce sera l’occasion de rappeler que les données font désormais partie intégrante de toute stratégie d’entreprise, et qu’il est essentiel de s’assurer qu’elles sont collectées, stockées, partagées ou détruites de manière appropriée.
Avec la quantité importante de données qu’elles doivent gérer, de plus en plus d’entreprises se voient dans l’obligation de les transférer dans le cloud, en dehors du périmètre organisationnel, il devient alors difficile pour les entreprises de veiller à la confidentialité des données. S’il incombe au responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) le devoir de choisir une sécurité optimale pour protéger ses données, la responsabilité en cas de menace est collective. « Nous commettons parfois l’erreur de penser que la protection des données est l’affaire d’un autre, alors qu’en réalité, chaque individu ayant accès à des informations confidentielles devient lui-même responsable de leur protection, précise Adrien Vandeweeghe, Directeur France et Bénélux de Trellix. Pour lui, les programmes les plus efficaces et les plus fiables sont ceux qui responsabilisent les employés issus de toutes les fonctions – marketing, ventes, ingénierie, etc.
Encore du pain sur la planche en matière de prise de conscience
Pour Olivier Tijou, Vice-président France, BeLux, Suisse et Afrique de Denodo, “le moins que l’on puisse dire est, qu’aujourd’hui, les organisations ne manquent pas de données. À l’ère du numérique, chaque action, réaction et interaction produit un flux exponentiel d’informations. Si celles-ci sont souvent la clé de l’amélioration des opérations et de la compétitivité, la quantité de données que les entreprises doivent traiter au quotidien pose des problèmes en matière de confidentialité.” La Journée de la Protection des données rappelle, en effet, qu’il y a encore du travail à faire pour protéger l’actif le plus précieux des organisations. Durant ces deux dernières années, le paysage commercial s’est transformé au-delà de toute attente. Cependant, de nombreuses entreprises continuent de lutter pour assurer une gestion simple et transparente des données personnelles. L’un des principaux obstacles auxquels elles sont confrontées est que les données sont généralement réparties dans des référentiels variés et dispersés à travers l’organisation, avec différents emplacements, différents formats et protocoles et différentes autorisations.
Hélène Saire