Riverbed Technology annonce mi-novembre qu’il s’est placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites (Chapter 11). Ce fournisseur de produits pour optimiser les réseaux SD-WAN et WAN espère ainsi réduire d’environ 1.1 milliard de dollars sa dette de 2 milliards de dollars.
La mise en faillite mi-novembre de Riverbed semblait inévitable car sa situation financière s’est aggravée depuis le début de la pandémie en 2020, comme le confirme son PDG, Dan Smoot : “Riverbed a été confrontée à d’importants vents contraires liés au Covid-19 en 2020, notamment des perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale et des pénuries de main-d’œuvre qui ont eu un impact négatif sur les performances financières de Riverbed”
Sa mise en faillite dans le district du Delaware a donc été approuvée par ses deux principaux actionnaires, le fonds Thoma Bravo LP et le fonds de pension des professeurs de l’Ontario. Comme annoncé dès le 13 octobre 2021, ce fournisseur fabriquant de produits d’optimisation de réseaux SD-WAN et WAN a conclu un accord de soutien à la restructuration avec ses investisseurs détenant une majorité de sa dette garantie financée. Une fois que les opérations de restructuration seront achevées, le groupe ad hoc d’investisseurs institutionnels, dont Apollo, deviendra le propriétaire majoritaire de Riverbed par le biais de ses fonds gérés.
Un coup dur pour ses partenaires et clients même si les activités de Riverbed se poursuivront normalement. Dans le cadre de cette demande, Riverbed a déposé un certain nombre de requêtes habituelles auprès du tribunal afin d’obtenir l’autorisation de soutenir ses activités pendant la durée du processus