Une nouvelle étude d’IDC révèle que 65 % des sociétés utilisent un espace de stockage dans le cloud pour sécuriser leur stratégie de reprise d'activité après sinistre.
Un livre blanc réalisé par IDC (et sponsorisé par l’éditeur Acronis) révèle que la compléxité et le volume croissant des données sont considérés comme des défis majeurs en matière de protection de données par les PME. Les résultats de l'étude démontrent que de plus en plus de sociétés doivent sauvegarder des environnements physiques, virtuels et cloud. Ils révèlent également des différences régionales en termes d'adoption des services cloud pour la sauvegarde des données et mettent en lumière l'importance des coûts engendrés par la moindre interruption d'activité.
L'étude a été menée auprès de plusieurs petites et moyennes entreprises (moins de 1 000 collaborateurs) de différents secteurs et implantées dans différentes zones géographiques (France, Allemagne, Russie, Royaume-Uni, Corée du Sud, Singapour et États-Unis) afin d'étudier l'évolution de leurs besoins en matière de protection de données et de reprise d'activité après sinistre.
Sauvegarde des données dans le cloud : les PME américaines an avancent
L’étude montre que les Etats-Unis mènent la danse en matière d'adoption des services de cloud computing. Alors que 93 % des PME aux États-Unis sauvegardent une partie de leurs données dans le cloud, seules 65 % des PME des autres pays sondés en font de même. Plus précisément, 57 % des PME dans la zone Asie-Pacifique et 63 % en Europe occidentale utilisent de tels services. Pour les sociétés n'effectuant pas de sauvegardes dans le cloud, celles situées dans ces deux zones géographiques sont les plus nombreuses à citer la sécurité comme principal frein. De manière plus spécifique, seuls 33 % des participants aux États-Unis ont cité la sécurité comme raison pour laquelle ils n'utilisent pas ces services, alors que se chiffre s'élève à 59 % en Europe occidentale et à 45 % dans la zone Asie-Pacifique.
En ce qui concerne l'interruption des activités, près de 80 % des sociétés estiment que le coût engendré par une interruption de leurs activités s'élève à 15 000 euros par heure au moins, et plus de 20 % d'entre elles l'estiment à 75 000 euros au moins.
Par ailleurs, de plus en plus de sociétés doivent faire face à la complexité des sauvegardes, liée aux environnements hétérogènes. Près de 37 % des sociétés doivent effectuer des sauvegardes de serveurs physiques, virtuels et basés dans le cloud. 54 % des sociétés gérant des infrastructures virtuelles doivent s'occuper d'au moins deux hyperviseurs différents. Parmi ces chiffres, la complexité des infrastructures informatiques aux États-Unis (77,8 %), au Royaume-Uni (74,2 %) et à Singapour (78,1 %) est plus importante que celle des infrastructures en Allemagne (38,7 %), en France (48,3 %) et au Japon (45,5 %).
Enfin, en terme de besoins de délais de reprise (RTO) strictes, 87 % des sociétés conservent leur sauvegardes dans le cloud les plus récentes sur site.
Pour Eric Burgener, directeur de recherches en matière de stockage chez IDC, « cette étude démontre clairement que le monde de l'informatique évolue, et que les PME font face à une complexité sans précédent en matière de sauvegarde de données. Le volume et les types de données évoluent en permanence, de même que le nombre de serveurs et de systèmes d'exploitation dans chaque société. Par conséquent, les responsables informatiques doivent relever de nouveaux défis pour garantir la sauvegarde et la protection des données, ainsi qu'une reprise d'activité rapide en cas de sinistre. »
Pour télécharger l’étude d’IDC, rendez-vous ici.