Après une croissance de 36 % entre 2015 et 2016, le taux d’infection en ce début d’année 2017 via des ransomware a encore augmenté. Les attaques Wannacry et Petya n’y sont évidemment pas étrangères.
Telles sont les conclusions d’une enquête internationale de Symantec, l’Internet Security Threat Report, qui porte de janvier à juin de cette année. Elle fournit un aperçu complet des attaques et les tendances en matière de cyberattaques par ransomwares. Si les particuliers sont les plus susceptibles d’être victimes de ces attaques, représentant 58 % des destinataires de toutes les infections bloquées entre janvier 2017 et juin 2017, l’enquête remarque que les entreprises sont de plus en plus touchées.
Au cours des six premiers mois de l’année 2017, les organisations représentaient 42 % de toutes les infections par ransomware, contre 30 % en 2016 et 29 % en 2015. Une augmentation en partie attribuable à WannaCry et Petya, qui ont compté pour 28 % des infections en mai et 21 % en juin, comme le montre le graphique ci-dessous.
La France a été le 13ème pays le plus touché de janvier à juin(avec 2% des ransomwares mondiaux y arrivant), loin derrière les Etats-Unis (29 %). Ces derniers seraient de très bons clients pour les hackers puisque 64 % des victimes paieraient la rançon demandée contre 34 % dans le reste du monde. Ceci explique cela.
