L’Observatoire ERP de Sage et Adelanto, mené en mars 2021, révèle les attentes des entreprises françaises en matière de système de gestion (ERP).
Sage, un éditeur britannique de progiciels de comptabilité, de paie et de gestion commerciale, partage en août les résultats d’un sondage réalisé en mars 2021 auprès de 160 DSI et DAF avec Adelanto. Il permet de suivre l’évolution des attentes des PME et ETI françaises en matière de système de gestion (ERP).
Outil central de l’organisation des entreprises favorisant la productivité de ses différents métiers, l’ERP répond à des attentes différentes en fonction des directions opérationnelles qu’il sert. 80 % des DAF, considèrent que l’automatisation est la première caractéristique que doit avoir un ERP, 60 % évoquant l’aide à la prise de décisions et 53 % évoquant le partage de l’information avec les opérationnels ; et d’autre part, alors que les DSI, s’intéressent prioritairement aux valeurs de circulation de l’information (78 %) et de garantie du niveau de service (65 %).
Les nouvelles attentes pour les ERP
Les entreprises comptent sur leur ERP pour les aider à créer de nouveaux services (47 %) et à renouveler leur modèle économique (40 %). Mais elles attendent aussi de leur ERP qu’il les accompagne dans une meilleure valorisation de l’information, grâce à l’intégration de l’intelligence augmentée et des technologies avancées (IA, RPA, blockchain, etc.). En effet, une meilleure circulation des informations (74 %) renforce le potentiel collaboratif au sein de l’organisation, de même que le développement de l’autonomie (59 %) et la capacité à mieux faire comprendre à chacun la valeur de sa contribution (49 %) permet une meilleure intégration de tous au sein du collectif.
Les freins et le recours aux aides
Déjà un frein majeur à la croissance des entreprises, selon l’Observatoire ERP, les cyberattaques sont considérées comme la première menace à la pérennité des entreprises (45 %), devant l’absence de visibilité sur les processus (42 %) et le manque de productivité de leurs opérations (36 %), pour optimiser la structure des couts comme augmenter le niveau de service à leurs clients.
Actuellement, les entreprises ont identifié 4 handicaps majeurs à leur capacité d’innovation : en tête vient la lenteur de la prise de décision (38 %), suivie de près par le fonctionnement en silo, la rigidité de leur système d’information et la valorisation des données clés dans l’identification des leviers de croissance. Il semble par ailleurs que les freins soient liés d’une part au manque de collaboration interservices pour la moitié des répondants, mais aussi à une insuffisante appropriation des outils digitaux par les collaborateurs (41,8 %).
80 % de tous les métiers confondus se rejoignent sur la nécessité de mise en cohérence de leurs opérations et la protection de l’intégrité de leurs données ; 60 % sur l’efficacité conférée par leur solution, que ce soit la visibilité sur les opérations, la fiabilité des traitements, le gain de temps dans l’exécution des tâches ou la centralisation du pilotage ; et un peu moins de 40 % des répondants mentionnent l’aide à la prise de décisions.