Le Baromètre des métiers informatiques réalisé par Michael Page et Page Personnel, et dont l’objectif est de prendre le pouls des professionnels de l’informatique, vient de sortir. Résultats.
Tout est au beau fixe : 80 % des cadres de 1er niveau, des techniciens et des employés qualifiés et 77 % des cadres confirmés se disent motivés par leur travail. 74 % des cadres confirmés et 69 % des cadres de 1er niveau, des techniciens et des employés qualifiés se disent aussi satisfaits de leur ambiance de travail. Seule ombre au tableau : si plus de 9 salariés sur 10 pensent que la reconnaissance de leur travail est importante, seuls 47 % parmi les cadres confirmés et 38 % chez les cadres de 1er niveau, les techniciens et les employés qualifiés s’estiment actuellement reconnus.
« Cet optimisme est fondé : la demande recommence à s’exprimer et de grandes sociétés de service ont annoncé des plans de recrutement ambitieux pour 2014 », déclare Marlène Ribeiro, directrice de la division Systèmes d’Information de Michael Page. « De plus, les cadres confirmés apprécient leur ambiance de travail (74 %) et sont plutôt satisfaits de leur rémunération (52 %) même s’ils attendent davantage d’aide de leur employeur concernant leur développement professionnel. »
Julien Weyrich, directeur de la division Informatique de Page Personnel souligne de son côté que « les cadres de 1er niveau, techniciens et employés qualifiés se montrent sensiblement moins confiants que les cadres confirmés. Cette tendance est à rapprocher du fait que plus d’une personne interrogée sur deux envisage la délocalisation de son métier comme une probabilité dans les 3 prochaines années. Mais leur motivation est forte et 2 personnes sur 3 sont prêtes à bouger pour saisir une offre d’emploi intéressante, y compris à l’étranger.
De fortes attentes en matière de reconnaissance
S’ils se disent motivés (80 % des cadres de 1er niveau, des techniciens et des employés qualifiés ; 77 % des cadres confirmés) et globalement satisfaits de leurs conditions de travail actuelles, les salariés des métiers informatiques aimeraient être davantage reconnus dans leur entreprise. En effet, si une grande majorité d’entre eux jugent la reconnaissance de leur travail importante (94 % des cadres confirmés et 92 % des cadres de 1er niveau, des techniciens et des employés qualifiés), ils ne sont que 38 % chez les cadres de 1er niveau, techniciens et employés qualifiés et 47 % chez les cadres confirmés à s’estimer reconnus.
En outre, les salariés attendent plus de leur entreprise en matière de développement professionnel : ils sont ainsi 94 % des cadres de 1er niveau, des techniciens et des employés qualifiés à souhaiter que leur employeur les forme et les accompagne pour monter en compétences ; ce chiffre est de 91% chez les cadres confirmés et atteint même 100 % chez les femmes de cette population.
L’intérêt de la mission et la rémunération en premier
La mission et les responsabilités, ainsi que la rémunération, sont de loin les deux premiers critères qui déterminent le choix d’un nouveau poste. Si les cadres confirmés privilégient un peu plus la mission (72 %) à la rémunération (63 %), les cadres de 1er niveau, les techniciens et les employés qualifiés placent en tête de leurs attentes la rémunération (68 %), l’intérêt de la mission arrivant en seconde position (62 %). Pour ces deux populations, les perspectives d’évolution arrivent en troisième critère de choix avec respectivement 37 % et 41 % des citations.
L’industrie plébicitée
Une des surprises de l’étude est le classement des secteurs dans lesquels les salariés souhaiteraient travailler. Quel que soit le secteur dans lequel elles évoluent, les deux populations placent en tête l’industrie, devant les sociétés de service/conseil et le secteur banque/assurance. L’industrie apparaît non seulement comme le secteur le plus attractif mais également comme l’un des secteurs qui retient le mieux ses informaticiens.
Par ailleurs, 54 % des cadres de 1er niveau, techniciens et employés qualifiés disent n’accorder aucune importance à la taille de la structure où ils travaillent/travailleront. La tendance est comparable chez les cadres confirmés puisque 44 % d’entre eux déclarent que la taille n’a pas d’importance. Enfin, seuls 4 % de ces cadres confirmés souhaitent créer leur entreprise.