C’est une première. Le cabinet d’avocats international Holland and Knight a signifié une ordonnance d’interdiction temporaire à un accusé dans une affaire de piratage via un NFT.
L’accusé est responsable du vol de près de 8 millions de dollars à LCX, une plateforme de trading réglementée et sécurisée pour acheter, vendre, échanger et stocker des crypto-monnaies qui est basée au Liechtenstein. Celle-ci a été la cible d’un piratage en janvier au cours duquel 7,94 millions de dollars d’actifs numériques ont été volés. Depuis, LCX a pu identifier les adresses des portefeuilles des pirates.
La méthode a été approuvée par la Cour suprême de New York et “est un exemple de la manière dont l’innovation peut apporter légitimité et transparence à un marché que certains considèrent comme ingouvernable », a déclaré LCX dans un communiqué. Monty Metzger, le PDG et fondateur de LCX, a ajouté dans un tweet que cette décision de justice marquait “une étape historique pour l’industrie blockchain et crypto, signe de maturité et de nouvelle transparence. »
First time in history! The next generation of lawyers will learn about this @LCX @Holland_Knight case in class from their professors.
This court order marks a historic milestone for the blockchain and crypto industry, as a sign of maturity and new transparency. #Consensus2022
— Monty Metzger (@montymetzger) June 8, 2022
Holland and Knight est officiellement devenue la première institution juridique à utiliser un NFT dans ce cas de figure.