Accueil Open Data Poursuivant son virage numérique, l’Assemblée va héberger un “data camp”

Poursuivant son virage numérique, l’Assemblée va héberger un “data camp”

Open data

Sur les rails du numérique et de la participation citoyenne, l’Assemblée nationale est l’hôte samedi 26 novembre pour la première fois d’un “data camp” pour imaginer de nouveaux usages des données parlementaires.
Une centaine de participants, dont l’association Regards Citoyens, sont inscrits à cette journée initiée par le président de l’Assemblée Claude Bartolone (PS), en coopération avec Etalab, la mission gouvernementale chargée de l’ouverture des données publiques. Installés dans la galerie des Fêtes et constitués en équipes, ces développeurs, data scientists ou simples citoyens, pourront notamment travailler sur la participation aux consultations publiques organisées par l’Assemblée nationale ainsi que sur la fabrique de la loi.
« Après avoir ouvert son portail open data en juin 2015, l’Assemblée poursuit ainsi son engagement en faveur de l’ouverture des données » et prépare le 4e sommet mondial du “Partenariat pour un gouvernement ouvert” (PGO), dont l’une des thématiques sera l’ouverture des Parlements à travers le monde, et qui se tiendra à Paris du 7 au 9 décembre, selon un communiqué de l’Assemblée.

Promouvoir les stratégies numériques modernes

L’open data ou le « gouvernement ouvert », mouvement né dans le sillage de l’open data qui travaille sur des logiques de l’action, plus transparentes, ouvertes et contributives, illustré par exemple par le débat public sur la « Loi Lemaire », sont l’ « acclimatation dans l’Etat de stratégies proprement numériques », que le patron de la DINSIC (la DSI de l’Etat), Henri Verdier, nous indiquait revendiquer l’an dernier lors d’une interview qu’il nous avait consacrée. Le “Partenariat pour un gouvernement ouvert” rassemble 69 pays et des centaines d’ONG coopérant sur ces questions. De même, des projets comme France Connect, l’Etat plateforme ou la diffusion des datasciences lui semblent essentiels à la diffusion de cette de cette “modernité numérique”.

 

Auteur : La Rédaction avec AFP