Pour 86 % des professionnels de la sécurité informatique, la cyberguerre bat son plein selon une enquête menée par Venafi, un éditeur de solutions axées sur la protection des identités machines.
Selon Jeff Hudson, PDG de Venafi, “la notion de guerre est en train de changer, passant de quelque chose que l’on fait avec des balles et des armes à feu sur le terrain à quelque chose que l’on fait avec des bits et des octets“. Il ajoute : “Il s’agit essentiellement d’une guerre visant à compromettre et à contrôler l’information. Une fois que vous avez bien compris cela, il est assez facile de voir que nous sommes en pleine guerre cybernétique en ce moment“.
Mais qu’entendent les professionnels par “cyberguerre” ? Des attaques qui perturbent l’infrastructure électorale. 88 % des sondés partagent cette opinion. Des campagnes de désinformation visant à manipuler l’opinion publique pour obtenir des résultats politiques : 86 % les citent. 40 % des répondants eux pensent que les cyberattaques d’États-nations ont déjà coûté des vies humaines.
L’enquête a été menée du 4 au 9 août 2018, durant la conférence Black Hat qui s’est tenue à Las Vegas, auprès de 515 professionnels de la sécurité.