Le Premier ministre Manuel Valls a donné son accord de principe au financement du déploiement de l’Internet en très haut débit pour sept nouveaux projets de réseaux d’initiative publique présentés par des collectivités locales. L’Alsace, la Bretagne, l’Eure, la Haute-Saône, la Manche, le Tarn-et-Garonne et le Val-de-Marne.
Ces nouveaux projets viennent rejoindre les 17 réseaux d’initiative publique, couvrant 21 départements, qui ont déjà fait l’objet d’un tel accord depuis le lancement du Plan France Très Haut Débit. Au total, ce sont 56 dossiers de demandes de subventions, représentant 68 départements, qui ont été déposés par les collectivités territoriales pour bénéficier d’un soutien financier de l’Etat dans le cadre du Programme d'investissements d’avenir du Commissariat général à l’investissement.
7 milliards d’investissement sur 5 ans
Ils constituent un investissement de plus de sept milliards d’euros dans les cinq prochaines années et permettront d’apporter la fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH) à plus de quatre millions de foyers. Le projet porté par la région Bretagne représente par exemple un investissement de près de 600 millions d’euros et 230 000 prises FttH; celui de l’Alsace près de 400 millions d’euros et 250 000 prises FttH.
Une couverture intégrale du territoire d’ici 2022
Par cet engagement commun des collectivités territoriales, des opérateurs privés et de l’Etat, « la logique du Plan France Très Haut Débit est confortée et l’objectif d’une couverture intégrale du territoire en très haut débit d’ici 2022 réaffirmé », indique le gouvernement. Axelle Lemaire, la Secrétaire d’Etat chargée du numérique, précise : « L’enjeu de numérisation de nos territoires, permettant un accès à l’ensemble des habitants, est crucial pour l’avenir de notre pays. Le Plan France Très Haut Débit avance bien, l’Etat répond à ses engagements. »
Mesurer l’état d’avancement du THD
Pour que les progrès réalisés puissent être suivis en toute transparence, le gouvernemet a lancé l'Observatoire France Très Haut Débit , un répertoire cartographique et analytique présente les niveaux de débits et reflète les différentes technologies disponibles par département, par commune et par quartier, tant en métropole qu’outre-mer.
« Le lancement de l’Observatoire pour mesurer l’état de cet avancement s’inscrit dans la démarche de transparence de l’action publique portée par le Gouvernement. Il montre aussi que le grand mouvement initié par le Plan France Très Haut Débit se concrétise progressivement, pour nos concitoyens, dans les villes comme dans les zones rurales », ajoute Axelle Lemaire.