Quelques jours jours avant d’avoir révélé publiquement la gigantesque fuite de données dont il a été victime, Uber a prévenu Softbank. Un potentiel investisseur japonais qui pourrait prendre 14 % du capital.
“Nous avons informé Softbank que nous enquêtions sur une brèche de données“. Même si l’information était incomplète à ce sujet, il était de notre “devoir” de prévenir “un investisseur potentiel” indique Uber dans un communiqué repris par Reuter. Le japonais doit investir jusqu’à 10 milliards de dollars dans le VTC, Uber ayant l’intention de faire une entre en bourse fin 2019… Uber justifie : “Nous avons indiqué clairement que l’enquête était en cours“. Ce n’est qu’une fois l’enquête conclue, que la société a alors révélé publiquement l’incident “aux régulateurs et au clients“.
Le 14 novembre, Softbank avait mis en ligne un communiqué de presse déclarant : “Le conseil d’administration d’Uber et ses actionnaires, ainsi que le groupe SoftBank Group, sont parvenus à un accord de base sur un processus permettant au groupe SoftBank de faire un investissement futur dans Uber. Cependant, alors que le groupe SoftBank envisage un investissement dans Uber, il n’y a pas d’accord final à ce stade. Si les conditions sur le prix de l’action et un minimum d’actions ne sont pas satisfaisantes pour le côté SoftBank Group, il est possible que le SoftBank Group ne fasse pas d’investissement.” Depuis, plus un mot officiel sur l’accord.