Prêts à taux zéro, aides à la formation… : la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, mise sur un plan massif gde 1,3 milliard d’euros de soutiens aux entreprises pour relancer l’économie francilienne, dont 230 millions pour l’emploi.
Ce plan, financé par 689 millions d’euros de redéploiement et 592 millions d’euros de crédits supplémentaires, sera débattu dans le cadre d’un budget supplémentaire le 11 juin au Conseil régional, précise l’Assemblée dans un communiqué.
“Il s’agit d’un effort exceptionnel“, souligne Valérie Pécresse dans un
entretien à Challenges. Elle y précise que ce plan sera complété à l’automne “par un pacte d’investissement pluriannuel cofinancé avec l’État (…) sur l’écologie, la recherche, les transports et la culture“.
230 millions pour l’emploi
Parmi les aides envisagées, 640 millions d’euros doivent être consacrés à l’aide aux entreprises et à l’innovation, 230 millions à la lutte contre le chômage et l’accélération du retour à l’emploi, 190 millions au pouvoir d’achat, à la santé, la solidarité et enfin 238 millions pour la relance écologique et les transports.
“Nous avons dégagé une enveloppe de 250 millions pour accorder aux TPE-PME qui le souhaitent un prêt à taux zéro de 10 000 à 300 000 euros avec deux ans de différé et sept ans pour rembourser”, détaille Mme Pécresse.
“Nous allons également lancer le fonds Résilience pour les entreprises de moins de 20 salariés qui n’ont pas accès aux prêts bancaires, pour les aider à reconstituer leurs fonds propres grâce à des prêts à taux zéro de 5 000 à 100 000 euros, avec un remboursement différé de deux ans“, ajoute l’élue, qui évoque “un vaste filet de sécurité” pour ceux qui n’ont droit à rien (entreprise avec zéro employés, indépendants, artisans…).
En matière d’emploi, la présidente de la région souhaite aider “les
reconversions professionnelles” en ouvrant 40 000 formations dans des métiers sous tension, dont le numérique.
Pour favoriser le retour à l’emploi, une prime de 1 000 euros sera versée aux chômeurs en fin de droits, pour un budget de 20 millions d’euros, afin de les inciter à suivre ces formations.
Auteur : La Rédaction avec AFP