Activité historique de Sages Informatique dédiée à la numérisation de documents, son “Scan Center”, a beau avoir plus de 20 ans, jamais il n’a connu un tel dynamisme, preuve de la nécessité aujourd’hui de dématérialiser les documents papier. Depuis 2020 et l’arrivée de son directeur actuel, Pierre Agostini, l’entreprise a doublé ses effectifs et multiplié son chiffre d’affaires par 7.
2021 aura été une année marquante pour Sages Informatique. Affichant une croissance de 40 %, le groupe a enregistré des records d’activité, tant pour sa filiale Zeendoc, solution de GED, que pour son centre de numérisation professionnel, dont le chiffre d’affaires a été multiplié par 7 en 2 ans.
“Aujourd’hui, nous numérisons 2 000 mètres linéaires par an. Nous venons également de recruter 2 personnes en plus, et une troisième arrivera prochainement. Et je ne suis même pas sûr que cela suffise !”, se réjouit Pierre Agostini. “D’une équipe de 5, nous sommes passés à 10 en un an. Le tout en focalisant sur nos relations clients, notre chiffre d’affaires, et surtout en étant plus rationnels et en apportant du conseil.”
“La première raison qui pousse une organisation à nous solliciter est l’encombrement de ses archives. La seconde, qui en découle, c’est qu’elles veulent numériser pour éviter de perdre des documents”, indique le directeur. “Au-delà de ces problématiques, le fait de numériser permet d’accéder à l’information très rapidement, et donc de répondre plus vite à un collaborateur ou à un client, ce qui engendre plus de satisfaction. C’est un aspect essentiel dont les dirigeants n’ont pas forcément conscience.”
Le Scan Center a multiplié par 2 le parc de machines en l’espace d’une année et dispose aujourd’hui de 6 scanners de production Canon (pouvant gérer jusqu’à 150 pages par minute), 2 scanners de livres et 4 scanners de plans.
Un second centre de numérisation en France métropolitaine ?
Créé en 2002, le Scan Center était l’activité historique de Sages Informatique avant l’apparition de la GED Zeendoc. Ce centre de numérisation répondait aux besoins des organisations souhaitant dématérialiser leurs archives papier (dont le stockage était onéreux) ou leurs fonds documentaires (avec une valeur patrimoniale importante). C’est ainsi que l’entreprise a numérisé les 1 200 000 documents qui forment le cadastre napoléonien ou encore les archives de la mairie d’Ajaccio.
L’entreprise corse vient tout juste de se doter d’une présence commerciale basée en France métropolitaine afin de couvrir les besoins des organisations de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. De quoi envisager la mise en place d’un second centre de numérisation sur le territoire ? Aucune possibilité n’est écartée.
“L’ouverture d’un Scan Center sur le continent est envisageable mais pas envisagée. L’activité a été conséquente en 2021, mais pas assez pour justifier cette perspective. Cependant, si nos taux de croissance correspondent à nos attentes, c’est un projet qui pourrait voir le jour d’ici 3 ans”, annonce Pierre Agostini. “Je ne me refuse rien et ne me mets aucune barrière. Nous misons sur une progression d’au moins 100 % en 2022 : le marché de la numérisation suivra la courbe de celui de la GED, avec des perspectives d’évolution assez importantes dans les prochaines années.”