Aruba,a pris part à la consultation initiée par les chefs du projet Cloud dans le cadre des 34 plans industriels qui ont été présentés par le Président de la République le 12 septembre 2013. Les Ministres du Redressement productif Arnaud Montebourg, et Fleur Pellerin ont demandé un rapport sur le Cloud Computing dressant un constat et proposant les mesures clés en vue de faciliter et d’appuyer le développement d’un écosystème du Cloud en France.
Renforcer l’offre Cloud française et accompagner les utilisateurs dans l’appropriation de cette technologie, sont deux des objectifs affichés dans le cadre du plan industriel consacré au Cloud. Pour y parvenir il faudra lever un certain nombre de barrières. Tout d’abord, la préférence accordée par les entreprises au serveur dédié en raison de son coût extrêmement bas. Ensuite, le manque flagrant d’évangélisation qui suscite une adoption forte du stockage en mode Cloud et du SaaS au détriment de la virtualisation du poste de travail et du IaaS, encore réduit à l'hébergement d’applications et de sites Web. Enfin, l‘absence de normalisation spécifique qui permettrait de rassurer les entreprises sur leurs craintes relatives à l’étanchéité des données, leur localisation, leur effacement potentiel, et leur redondance.
Pour les entreprises, le Cloud porte pourtant en lui-même des promesses d’innovation puisqu’il leur permet de s’affranchir en partie des questions de provisioning, de gestion des licences et de l’administration des systèmes pour se recentrer sur la création de valeur.
Aruba propose donc d’adopter une stratégie à plusieurs niveaux qui prendra en compte, non seulement les contraintes financières, les aspects pédagogiques, mais qui apportera également des réponses concrètes aux besoins et contraintes des utilisateurs. Parmi les pistes envisagées par Aruba : la mise en place de zones franches spécifiques pour les datacenters, des actions pédagogiques menées en collaboration étroite avec les CCI, et un travail sur la création de standards – locaux ou européens – spécifiques au Cloud.
« La France bénéficie de forces considérables grâce à son excellente connectivité et le coût bas de l’énergie, cela devrait lui permettre de devenir un acteur de premier plan sur le marché du Cloud, explique Eric Sansonny, Directeur Général d’Aruba. Néanmoins, les entreprises du secteur se doivent de gagner en compétitivité et en innovation afin d’atteindre un rayonnement international permettant de faire de la France non seulement une terre d’accueil des données numériques, mais aussi lui donner les moyens d’exporter son énergie numérique vers les pays voisins et ainsi exister sur l’échiquier du Cloud international. La nouvelle loi de programmation militaire promulguée récemment pourrait toutefois constituer une barrière quasi-infranchissable ».