L’équipementier télécoms finlandais annonce ce 16 mars la suppression de 5.000 à 10.000 postes en deux ans, soit jusqu’à 11 % de ses effectifs. Déjà impactée par la suppression de près d’un millier d’emplois actuellement, la France ne serait pas concernée par ce nouveau plan social.
Et pour cause, Nokia a déjà engagé en France un plan de restructuration annoncé en 2020. L’équipementier télécoms finlandais a annoncé la suppression de près d’un millier d’emplois dans l’Hexagone. Nokia avait déjà annoncé en janvier 2019 le licenciement de 460 collaborateurs d’ici fin 2020, dont la plupart sont là encore d’anciens collaborateurs d’Alcatel-Lucent International, un groupe télécoms racheté par Nokia en 2016.
Jusqu’à 11 % de ses effectifs mondiaux
Au plan mondial en revanche, Nokia annonce ce 16 mars dans un communiqué la suppression de 5.000 à 10.000 postes en deux ans, soit jusqu’à 11 % de ses effectifs. Le nombre exact dépendra de l’évolution du marché dans les deux ans à venir explique sa direction.
Son nouveau plan social doit faire baisser les coûts de fonctionnement de Nokia d’environ 600 millions d’euros d’ici la fin 2023. La somme économisée serait réinvestie dans la recherche et développement. Les frais de restructuration devraient avoisiner les 600 à 700 millions d’euros d’ici 2023.
Ce nouveau tour de vis fait suite à la réorganisation du groupe finlandais en quatre branches d’activité après que Nokia ait subi une lourde perte en 2020.