Cryptobjectif vient de voir le jour à Laval et elle est la première en France dans la gestion d’investissement cyber-monétaire.
Investir ou pas dans les monnaies virtuelles ? De nombreux particuliers sont passé à l’acte – les Sud-Coréens sont dingues du bitcoin. D’autres n’iront pas, apeurés par la fluctuation des cours – le bitcoin valait environ 8 100 dollars mercredi 7 février alors qu’il avait atteint près de 18 600 dollars en décembre – et la mort prédite par certains du bitcoin et consorts, au nombre, tout de même, de 1 400… Cryptobjectif y croit, puisque la toute jeune société propose ses services aux particuliers afin de s’occuper de leur portefeuille numérique et le faire fructifier. Le processus se fait en deux étapes.
Après avoir mis en garde le client sur les risques liés à un investissement de ce type (SIC), Cryptobjectif définit son profil personnel et son portefeuille en cybermonnaie. Attention, le budget de base doit être au minimum de 5 000 euros. Une fois le virement de cette somme effectué sur une plateforme d’échange, elle est stockée dans un portemonnaie électronique (stockage à froid). La société se charge ensuite de sélectionner les investissements opportuns (cybermonnaies à fort potentiel) afin de faire fructifier l’apport du client. Le mandat est d’une durée d’un an et est reconductible tacitement. “Même si le résultat ne peut être garanti, la plus-value estimée est de 15 % par an”, indique la société qui se compose de quatre membres spécialisés dans l’informatique de gestion et dans la gestion de patrimoine.
Le mercredi 7 février, la France et l’Allemagne ont saisi le G20 pour lui proposer des mesures de régulation du bitcoin et de ses cousins, à la fois pour protéger les investisseurs particuliers et lutter contre le blanchiment d’argent.