Dans un contexte de multiplication des compromissions de bases de mots de passe, la CNIL met à jour sa recommandation de 2017 pour tenir compte de l’évolution des connaissances et permettre aux organismes de garantir un niveau de sécurité minimal pour cette méthode d’authentification.
Certes les solutions d’authentification forte ou à plusieurs facteurs fournissent une meilleure protection, mais en pratique, l’accès à de nombreux services numériques continue de reposer sur l’utilisation de mots de passe. La Cnil a donc dédié de remettre à jour ses bonnes pratiques de base les concernant, en prenant en compte l’évolution des connaissances et des pratiques.
“Cette recommandation n’est pas une norme mais correspond à l’état de l’art auquel tout responsable de traitement peut s’appuyer dans le cadre des obligations prévues aux articles 5-1-f) et 32 du règlement général sur la protection des données (RGPD) lorsqu’il utilise une authentification par mot de passe pour protéger un traitement de données personnelles », indique la CNIL. “Les acteurs peuvent également mettre en œuvre d’autres mesures de sécurité que celles décrites dans cette recommandation; dans ce cas, ils devront être en capacité de démontrer qu’elles garantissent un niveau de sécurité au moins équivalent », précise-t-elle.