Une enquête menée par Generix Group et Best Practices SI auprès d’un panel de 80 entreprises ayant procédé à une migration de leur EDI dans le SaaS indique que la satisfaction des besoins métiers (66%), l’amélioration de la qualité des échanges (64%), et l’accroissement de l’agilité (61%) s’imposent comme les trois objectifs prioritaires pour initier des projets de migration
Interrogés sur la motivation de leurs projets de migration, les responsables EDI ou informatiques donnent la priorité à la satisfaction des besoins des directions métiers (66 %), à l’amélioration de la qualité des échanges (64%) et à une plus grande agilité dans la conduite des projets d’interface (61 %). La migration dans le SaaS se réalise en moins d’un an. C’est en tout cas la durée estimée de la migration dans le SaaS par 72 % des personnes. Dans le détail, 3 % l’estiment à moins d’un mois, pour 33% des répondants sa durée est comprise entre 2 et 6 mois et pour 36 % entre 7 et 12 mois. 27% des répondants l’estiment à plus d’un an.
Qui pilote ce transfert ? Sans surprise, c’est la DSI (57 %). La direction informatique s’impose largement devant la direction financière (21 %) et la direction générale (19 %) de l’entreprise.
La majorité des entreprises considèrent que la migration dans le SaaS leur permet d’atteindre les objectifs fixés au préalable. Trois objectifs se démarquent : la gestion de l’obsolescence de la solution (78%), l’adaptation à la croissance des volumes (74 %) et l’amélioration de la qualité des échanges (72 %). Premier objectif déterminé, la satisfaction des besoins métiers est cinquième dans le classement des buts atteints (68 %). Troisième objectif fixé, l’agilité figure en septième position des finalités atteintes (66 %). Seule l’amélioration de la qualité des échanges demeure sur le podium des deux classifications.
ROI, métier et coût : 3 écueils
62% des responsables informatiques économisent entre 20 % et 50 % suite à la migration de leur plateforme EDI dans le SaaS. 14% évaluent leur économie à plus de 50 %. 14 % constatent à l’inverse un renchérissement des coûts.
Reste que 49 % des responsables techniques affirment qu’il est impossible d’estimer le montant du ROI. Pour ceux qui y parviennent, 32 % l’estiment élevé, voire très élevé. A propos du temps nécessaire à son atteinte, cela reste tout aussi flou : 42 % des directions techniques sont incapables de le déterminer. Parmi les professionnels qui y parviennent (56 %), deux catégories s’opposent : ceux qui le mesurent à moins de 12 mois (31%) et ceux qui l’estiment à plus de 12 mois (27 %).
Enfin, le manque d’engagement des directions métiers (37 %) apparaît comme la seconde difficulté rencontrée par les responsables EDI. Devant le coût de la migration (32 %).