Selon le rapport mensuel de Check Point, qui scrute chaque mois les tentatives d’attaques informatiques, le nombre de familles actives de ransomwares a augmenté de 12% tandis que le nombre de tentatives détectées d’attaques a augmenté de 30%. Selon l’éditeur Check Point, c’est en partie la conséquence du paiement des entreprises.
Les deux tiers de toutes les familles de logiciels rançonneurs reconnues sont remontés dans le classement d’août, d’au moins 100 places pour la plupart d’entre elles. Check Point estime que cette tendance est « la conséquence de la facilité relative avec laquelle il est possible de déployer des logiciels rançonneurs dès qu’une variante est créée, et du nombre d’entreprises qui décident tout simplement de régler les rançons pour regagner leurs données critiques. »
« Les entreprises sont confrontées à un paradoxe lorsqu’il s’agit de traiter avec les logiciels rançonneurs », explique Nathan Shuchami, Head of Threat Prevention chez Check Point. « Si elles ne paient pas la rançon, elles risquent de perdre définitivement des données critiques et des actifs précieux. Si elles paient, elles ne font qu’encourager les cybercriminels à continuer d’utiliser les logiciels rançonneurs car ils deviennent un vecteur d’attaque lucratif. Elles doivent envisager d’utiliser des mesures de prévention avancées des menaces sur les réseaux, les postes et les appareils mobiles, pour stopper les logiciels malveillants à l’étape de pré-infection et s’assurer qu’elles sont efficacement protégées contre les toutes dernières menaces. »
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