(AFP) – Le leader du luxe LVMH s’unit à Prada Group et Cartier (groupe Richemont) pour créer une plateforme blockchain, protocole informatique qui a le vent en poupe, au nom d’une meilleure traçabilité des produits vendus, et appelle l’ensemble du secteur à les rejoindre, selon un communiqué commun mardi.
“Aura Blockchain Consortium”, format numérique sécurisé, donnera au client, grâce à un certificat numérique, un accès direct à l’historique du produit qu’il achète – de sa conception à sa distribution – et à ses certificats d’authenticité. Les enseignes Bulgari, Cartier, Hublot, Louis Vuitton et Prada sont déjà actifs sur la plateforme et des “discussions avancées” sont en cours avec d’autres marques des groupes fondateurs mais aussi avec des marques indépendantes, selon le communiqué. La technologie “est sécurisée par la technologie développée par ConsenSys et Microsoft“, est-il précisé.
“En unissant nos forces avec d’autres marques de luxe sur ce projet, nous ouvrons la voie en matière de transparence et de traçabilité. J’espère que d’autres acteurs prestigieux rejoindront ce consortium“, déclare dans ce communiqué Toni Belloni, directeur délégué de LVMH, groupe aux “75 maisons”. Lorenzo Bertelli, directeur du marketing et de la RSE de Prada Group, salue une “coopération inédite” dans le secteur du luxe tout comme Cyrille Vigneron, PDG de Cartier international et dirigeant de Richemont, qui invite “l’ensemble
de la profession à rejoindre ce consortium pour ouvrir une nouvelle ère du luxe grâce à la technologie blockchain“.
possibilités de modification, altération ou piratage. Le consortium est une organisation à but non lucratif et les bénéfices futurs seront réinvestis pour assurer la pérennité technologique de la plateforme, précise le communiqué.
Pour aller plus loin lire le témoignage d’Amédée Paris qui utilise la blockchain pour tracer la laine utilisée pour fabriquer des foulars