On sait les entreprises françaises attachées à la formation de leurs collaborateurs. En matière de lutte contre les ransomwares, l’approche est identique. Les PME/ETI sont 60 % à penser que la sensibilisation des personnes à la sécurité peut aider à résoudre le problème.
Une caractéristique bien française. Les PME/ETI sont moitié moins (30 %) à l’imaginer dans le reste du monde, selon une étude menée par la cabinet Osterman Research pour Malwarebytes. 43 % des entreprises en France ont déployé une formation plus ou moins continue, soit 2,5 fois plus que la moyenne mondiale établie à 16 %. 81 % d’entre elles mettent en place une formation de ce type au moins deux fois par an, contre seulement 47 % des entreprises dans le monde.
Et l’approche technologique ?
Les PME et ETI mondiales considèrent l’approche technologique comme efficace pour 39 % d’entre elles contre 11 % seulement du côté des entreprises françaises. Dans ce cas, elles préfèrent les solutions sur site pour lutter contre les ransomwares (46 % contre 37 % dans le monde). Par conséquent, elles déploient moins de solutions basées sur le Cloud (12 % contre 21 % dans le monde).
En s’intéressant aux détails des solutions mises en place, on découvre que les sauvegardes existent chez 93 % des sondés en France (contre 69 % dans le monde) et s’accompagne à 89 % de solutions de sécurité de messagerie (contre 82 % dans le monde).
Pour lutter contre les ransomwares, on notera aussi que plus de la moitié des entreprises françaises ont également mis en œuvre la segmentation du réseau et 37 % s’appuient sur un prestataire externe pour assurer la sécurité.
Ce rapport d’étude présente les résultats d’une enquête réalisée par le cabinet Osterman Research auprès de 175 PME et ETI Françaises (maximum 1000 collaborateurs) en juin 2017. Les répondants sont des responsables de la cyber-sécurité ou assimilés. La même étude a été réalisée aux USA, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Australie et à Singapour.
Auteur : Pierre Saire
