Une usine mobile automatisée et connectée parcourt les villes des Hauts-de-France jusqu’à la fin juin pour faire découvrir les métiers qui recrutent aux jeunes et aux demandeurs d’emploi.
Les métiers de l’industrie évoluent, innovent et recrutent. La Région Hauts-de-France et l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) Hauts-de-France se sont associées pour lancer la Fabrique 4.0, une usine itinérante de découverte et de sensibilisation à ces métiers peu connus. Ceux-ci sont souvent victimes d’idées reçues, perçus comme sales ou fatigants. Ce que le dispositif veut bousculer en en montrant le côté innovant.
Ouvrir des portes aux jeunes et aux demandeurs d’emploi
Une mini-usine mobile automatisée et connectée va à la rencontre des jeunes et des demandeurs d’emplois dans différentes villes de la région. Après Saint-Quentin, Boulogne-sur-Mer et Friville-Escarbotin en mai, l’usine fait halte du 30 mai au 1er juin à Beauvais, du 7 au 9 juin à Valenciennes et du 20 au 24 juin à Dunkerque. « Les Hauts-de-France sont une terre d’industrie, rappelle Laurent Rigaud, vice-président en charge de l’emploi et de la formation. Les jeunes, il faut leur parler de l’industrie de demain et de ses nouveaux métiers. »
Une ligne de production connectée
Dans un semi-remorque aménagé, une ligne de production automatisée et connectée montre au public une facette des processus industriels actuels. Les groupes reçus peuvent concevoir puis fabriquer des objets personnalisés. Une fois l’objet commandé sur la station commerciale à l’entrée, les différents robots dernière génération vont sélectionner les pièces, les usiner, les assembler, les sertir, les graver avant de livrer le produit fini, emballé dans sa boîte. Les participants ont ainsi une première expérience des métiers de la production.
150 métiers dans une région industrielle
L’industrie, forte de ses 150 métiers, représente un secteur de poids dans les Hauts-de-France. Il y représente 19 % de l’emploi ; la moitié de ses salariés ont plus de 50 ans. Le secteur a pour ambition de prévoir leur renouvellement et de former les futurs travailleurs aux nouvelles compétences requises par les nouvelles technologies.
Si à l’avenir le dispositif inspire d’autres régions industrielles françaises, sa duplication pourrait susciter plus de vocations.
Christine Calais
