Faire migrer les administrations, les organismes publics et les collectivités territoriales vers le Cloud, d’ici à trois ans, telle est la volonté de l’Etat.
Pour Mounir Majouhbi, qui a détaillé cette stratégie ce mardi 3 juillet à la Cloud Week dans les salons de l’Intercontinental à Paris, l’objectif se résume en cette phrase : “Développer les usages par les administrations, les organismes publics, les collectivités territoriales et faire du Cloud un outil pour rendre les services publics toujours plus performants“. Pour cela, l’Etat va recourir à trois Clouds différents.
Aux ministères, pour des questions “régaliennes de sécurité” un cloud interne. Hébergé par l’administration, basé sur OpenStack, il sera réservé aux données et applications critiques. L’accès se fera via un portail interministériel.
Pour des données moins sensibles, un Cloud dédié, dont l’ANSSI assurera la sécurité, combinera “une virtualisation maîtrisée en interne” et un hébergement sécurisé “sur des infrastructures dédiées“.
Enfin, pour les données et applications les moins sensibles, un Cloud externe offrira des solutions accessibles sur Internet. A la clé, la scalabilité et l’agilité du privé, “qui saura mieux faire”. Les administrations, collectivités territoriales ou établissements publics pourront donc choisir la solution qui leur convient le mieux. Et rien n’empêchera AWS, Google, Microsoft ou encore IBM de se porter candidats, à confirmer Mounir Mahjoubi, prestataires européens et internationaux pouvant se proposer s’il répondent aux critères de sécurité.
L’objectif de la stratégie #cloud de l’Etat : développer les usages par les administrations, les organismes publics, les collectivités territoriales et faire du #cloud un outils pour rendre les services publics toujours plus performants ! #CWP18 @CloudWeekParis pic.twitter.com/b3gRPZWsaq
— Mounir Mahjoubi (@mounir) 3 juillet 2018