Répondre aux besoins des salariés : 67 % des entreprises estiment que l’automatisation des processus technologique est la clé.
Une étude mondiale menée par le cabinet MORAR Consulting et commanditée par Epicor Software Corporation, fournisseur de solutions logicielles pour les entreprises, indique que pour 68 % des répondants il est important de libérer les collaborateurs de valeur des tâches subalternes et à 67 % qu’un de leurs principaux objectifs consiste à automatiser les processus clés tout en donnant individuellement aux collaborateurs la capacité de se consacrer à des tâches plus stimulantes.
Un quart des dirigeants interrogés ont déclaré devoir batailler pour garder leurs meilleurs collaborateurs. Ils sont même 59 % à indiquer que la fidélisation de leurs effectifs est un sujet de préoccupation. À défaut de technologies appropriées, les entreprises courent le risque de surcharger leurs collaborateurs et, à terme, de les voir subir un « burn out » ou donner leur démission. D’ailleurs, 43 % des répondants s’inquiètent que la croissance porte la charge de travail à un tel niveau que la pression finisse par pousser leurs collaborateurs clés à privilégier un poste plus stratégique et axé sur les connaissances chez un concurrent d’envergure (40 %) ou dans une entreprise plus ouverte aux technologies (29 %). De fait, pour les trois quarts (77 %) des répondants, garantir l’accès à l’ensemble des informations nécessaires pour accomplir les missions demandées est considéré comme un important facteur de fidélisation des collaborateurs précieux.
De fidélisation des salariés à leur implication
Aux États-Unis, les travailleurs indépendants ou freelances devraient représenter pas moins de 50 % de la force de travail d’ici 2020 (Etude BizShifts-Trends, « Future of Work -Sharp Rise of On-demand Freelance Workers », 21 janvier 2015). Comme les contrats à temps complet et à durée indéterminée ne seront de moins en moins la norme, les entreprises vont devoir procéder à des aménagements stratégiques. De façon évidente, on assiste à un virage, l’accent n’étant plus mis sur la fidélisation des salariés, mais sur l’implication des collaborateurs avec, en prime, un déplacement vers un savoir institutionnalisé garantissant des viviers de talents virtuels à travers le monde qui échangent et collaborent. En effet, la collaboration via les réseaux sociaux simplifie la contribution des collaborateurs et le transfert de connaissances institutionnelles, permettant d’accueillir efficacement le personnel et de favoriser la productivité globale.
« Pour 30 % des dirigeants d’entreprise interrogés, l’ambition et l’esprit d’entreprise sont des facteurs essentiels de stimulation de la croissance. Les recherches sectorielles révèlent une forte corrélation entre la collaboration et l’innovation. S’appuyer sur le Cloud et les réseaux sociaux d’entreprise permet de soutenir la collaboration à tout moment et en tout lieu. C’est capital pour les activités qui ne connaissent pas de frontières et cela permet aux entreprises de saisir les bienfaits de l’innovation », souligne Celia Fleischaker, vice-présidente senior et directrice du marketing chez Epicor Software.
L’entreprise ne s’appuierait pas assez sur la génération Y
Alors qu’elles peinent à établir leur prédominance technologique, les entreprises ignorent la génération Y, pourtant technophile, et qui devrait constituer 75 % des effectifs mondiaux à l’horizon 2025 (étude EY, « Global generations: a global study on work-life challenges across generations », janvier 2015). Les problématiques liées à son recrutement ne préoccupent pas assez, semble-t-il, les dirigeants d’entreprise. 39 % des entreprises, pas plus, déclarent donner une importance « majeure » ou « assez grande » à l’embauche de la génération Y. « Cette proportion est révélatrice d’une profonde incohérence puisque ces mêmes entreprises classent la « prédominance technologique » et « l’expertise de la force de travail » parmi les principaux stimulants de la croissance. Or avec son expérience du monde connecté et ses pratiques technologiques avancées, la génération Y est aujourd’hui bien placée pour apporter sa contribution », analyse l’éditeur.