Sur l’ensemble des logiciels malveillants sous Android détectés en 2016, la catégorie ransomware a augmenté de plus de 50% par rapport à 2015, le plus fort taux de menaces enregistré, selon un rapport du spécialiste en sécurité Eset.
Au cours des 12 derniers mois, les cybercriminels ont reproduit des techniques identiques à celles utilisées pour la conception de malwares infectant des ordinateurs, afin de concevoir leurs propres logiciels malveillants sur Android : écran de verrouillage, crypto-ransomwares… Ainsi, ils ont réussi à développer des méthodes sophistiquées permettant de cibler uniquement les utilisateurs des différentes versions de cette plateforme.
En plus d’utiliser des techniques d’intimidation comme le « Police ransomware », les cybercriminels chiffrent et cachent la charge utile malveillante sous l’application compromise, afin de rendre sa présence indétectable.
D’après les observations d’ESET, les ransomwares sous Android se concentraient sur l’Europe de l’EST puis sur les Etats-Unis en 2015, avant de migrer vers le continent asiatique en 2016. « Ces résultats montrent la vitesse de propagation de cette menace, active à l’échelle mondiale », ajoute Juraj Malcho.